CHRONIQUES D'ALBUMS




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RIOT
Immortal soul [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 54.54 - Style : Heavy
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.spv.de/
Contact groupe : http://www.riotsweb.com/ http://www.myspace.com/riotonline
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 novembre 2011 - Chroniqueur : Margoth
 

C’est qu’il y a des vieux briscards qui ne lâchent jamais l’affaire ! Qu'importe qu’ils n’aient reçu qu’un statut illégitime à la réalité, de tomber dans la vieille étiquette « groupe culte » alors qu’ils ont pu marqué au fer rouge l’histoire avec quelques opus valant ainsi plus l’appellation « légendaire ». Ou alors, toujours s’évertuer à sortir des disques sans s’arrêter (ou presque) pour alimenter une discographie extrêmement clairsemée qualitativement parlant, alternant ainsi quelques belles pérégrinations sur un moelleux tapis rouge au milieu d’énormes aventures dans la moiteur du désert sans pitié qui finit toujours à avoir la peau des plus faibles d’esprit. RIOT, c’est ça. Là depuis 1977, toujours dans la profonde noirceur de la non-reconnaissance, entre quelques petites sorties lumineuses ne durant jamais bien longtemps avec des opus tels que « Fire Down Under » (1981) ou « Thundersteel » (1988), qui auront marqué quelques pages dans l’histoire du « heavy metal ». Et en 2011, RIOT est toujours là et se permet même de montrer les crocs, plus forts que jamais, revigorés par le retour du vieux line-up de la fin des années 80. Après, c’est bien gentil mais réunir du beau monde, c’est bien joli et facile, encore faut-il que le résultat soit à la hauteur des prétentions. Beaucoup de fans de METALLICA et LOU REED ont pu encore s’apercevoir de cet état de fait : personne n’est à l’abri du joli gauffrage avec cette merveille incomprise trop en avance sur son temps qu'est « Lulu » (ou simplement plantage dans les règles de l’art, rayez la mention inutile).

En cela, RIOT a été bien plus inspiré que ses lointains collègues puisque « Immortal Soul » porte son nom à merveille. RIOT nous rappelle qu’il est immortel, pour notre plus grand plaisir, avec une petite démonstration sur galette qui ramène le groupe vers le haut. Dans cette galette, on ne s’encombre pas d’artifices gadgets et moult détours, on revient à des bases autrement plus directes. Bien sûr, on ne pourra pas cacher que le temps a eu raison des acteurs dans le sens où la musique place la barre de la hargne un peu moins haute que dans les années 80, la fougue de la jeunesse s’étant estompée en même temps que les rides investissaient leurs visages, mais force est de constater que l’efficacité est au rendez-vous. Même si le titre « Riot » démarre de prime abord les hostilités avec la peur, pas que le titre soit mauvais, simplement que la voix exagérément haut-perchée laisse présager des moments de souffrance si on aurait eu le droit à ce traitement tout le long du disque. Heureusement, il n’en est rien puisque la continuité s’avère bien plus naturelle, vocalement parlant, et cette pléiade de titres épiques passent comme une lettre à la poste avec tous ces riffs et refrains accrocheurs qui s’enchaînent. Comme quoi, les cheveux blancs assagissent peut-être les foules mais ne dénuent pas pour autant l’intérêt qu’on doit y porter. De plus, RIOT se permet même de s’engouffrer dans la voie de l’inattendu afin de prouver qu’il n’est pas qu’un groupe capable de faire des pièces heavy et aériennes (« Fall Before Me », « Sins Of The Father ») sentant bon la nostalgie, mais également d’évoluer et montrer de nouvelles facettes avec le mémorable « Crawling » qui se voit affublé d’influences orientales de fort bon goût sans non plus dénaturer le style originel du groupe.

RIOT, cuvée 2011, en a des choses à dire. Tous crocs dehors, le groupe américain veut prouver qu’il en a dans le ventre, qu’il n’est pas qu'un groupe de seconde zone qui n’a sorti qu’un ou deux albums cultes par le biais du hasard le plus total. Ironique de voir que le vieux line-up remis en place ici a déjà remis en selle le nom du groupe avec « Thundersteel » qui remettait à l’époque les pendules à l’heure. A croire que c’est la formation idéale afin de remettre le nom de RIOT sur les étriers pour continuer sa route sur le dos d’un fier étalon pur sang et non sur un stupide mulet du pauvre. Une très bonne surprise de revoir ce groupe qui a marqué de son empreinte l’histoire d’un style des décennies plus tard toujours en aussi grande forme. Les retraités ne sont pas destinés qu’à la maison de retraite, tenez-vous le pour dit !








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