CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE UNDERGRAVE EXPERIENCE
Macabre - Il Richiamo delle Ombre [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 43.30 - Style : Horror Funeral Doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/the-undergrave-experience/258597890853517
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 novembre 2011 - Chroniqueur : Matai
 

Qui l'eut cru ? Non je ne parle pas de la fameuse marque de pâtes mais du groupe dont je vais parler dans exactement quelques secondes...1, 2, 3, il s'agit de THE UNDERGRAVE EXPERIENCE. Cette formation italienne de Milan, formée en 2010, sort son tout premier album « Macabre – Il Richiamo delle Ombre (traduisez par « l'appel de l'ombre). Le trio est tout jeune et pourtant, il ne leur fallu pas énormément de temps pour bâtir un album et signer chez le prestigieux label de doom russe, "Solitude Productions".

L'Italie n'est pas le premier pays du "doom", mais il est clair qu'on n'est pas à l'abri de tomber sur le groupe inattendu en la matière. Et même si les membres sont peu expérimentés dans le domaine, rien n'empêche qu'on ait affaire à des génies...En ce qui concerne THE UNDERGRAVE EXPERIENCE, certes ce ne sont pas forcément des génies, mais il ne faudra absolument pas renier le talent de ce trio, car ces trois mecs, au sein de leur « Macabre – Il Richiamo delle Ombre » ont réussi à instaurer une atmosphère morbide et horrifique digne d'un film d'horreur.

Premièrement, on peut se faire une idée de la chose rien qu'avec le nom de scène des italiens : l'auditeur se retrouvera donc sous terre, dans une tombe, à expérimenter l'horreur que d'être enterré vivant. Le titre de l'album peut aussi évoquer le titre d'une partie ou d'un acte, « macabre » étant le premier, et les deux morceaux le constituants étant les sous-parties. Ce qui, forcément, nous indique immédiatement que tout se suit, tel une histoire que l'on nous raconte.

Nous ne sommes pas loin des faits : si l'on peut prendre les faits telle une histoire, on peut aussi les prendre telle une expérience ou une simulation. Il vous faut donc vous préparer lorsque vous mettrez cet album sur « play » car ce que vous allez vivre est unique. Unique, à condition que l'on ne vous enterre pas vivant dans un futur proche !

Trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses : les deux titres vous emmènent directement sous-terre, vous êtes allongés, vous avez froid, il fait sombre et vous commencez à manquer d'air. Le "doom funéraire" de THE UNDERGRAVE EXPERIENCE vous offre ces sensations, grâce à un rythme immensément lent, des nappes de claviers glaciales, noires et horrifiques, et des riffs lourds, gras, graves et quasi bourdonnants. On se retrouve donc dans un endroit clos et confiné, le funeral « horror » doom des milanais en étant largement pour quelque chose, tant l'atmosphère est lourde et pesante.

Vous avez quarante trois minutes devant vous : c'est le temps qui vous est imparti pour sortir de cette tombe. Vous passerez par tous les états d'esprit possible, entre le courage, l'espoir mais aussi la peur et l'horreur. Des touches de piano mélancoliques céderont la place à des notes de piano plus effrayantes : non seulement elles sont jouées dans les aigus, mais en plus, elles sont lentes, glaciales, et inattendues. Et bien sûr, il y a le chant de Marcel, un growl des plus caverneux. On alterne anglais et italien, histoire de devenir plus poétique là où tout semblait désespéré. Mais de toute manière, c'est bien une ambiance désespérée et cadavérique qui se dégage de ces deux titres digne d'un film d'épouvante. Malgré la linéarité des nappes de claviers, des riffs, et des notes de piano, ceci souligne l'aspect inéluctable de la situation : la mort. Et cet effet hypnotique ne peut que fonctionner comme une agonie que l'on verrait en direct (ou si vous préférez, notre propre agonie!).

En clair, ce premier jeu est excellent et prouve que les italiens ont le don de nous effrayer et nous faire vivre les expériences les plus terribles et insoupçonnables. Quelle sera donc la suite ?








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