CHRONIQUES D'ALBUMS




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TEODOR TUFF
Soliloquy [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 75.53 - Style : Metal progressif
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.teodortuff.no/ http://www.myspace.com/teodortuff
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 janvier 2012 - Chroniqueur : Riding-Hood
 

Après un premier album éponyme en 2009 salué par la critique, et qui aura fait son entrée dans les charts de ce pays, la formation norvégienne TEODOR TUFF emboîte le pas et met les petits plats dans les grands en invitant quelques grands noms comme Jeff Waters (ANNIHILATOR), Mattias IA Eklundh (FREAK KITCHEN) et Matin Buus (MERCENARY). Ceux-ci seront présents sur un second album mixé et masterisé par Jacob Hansen, connu pour son travail avec VOLBEAT, ABORTED, BEYOND TWILIGHT, entre autres. On aurait pu croire qu’avec un tel soutien, TEODOR TUFF arriverait à nous produire un excellent album. Hors, il faut bien le dire de suite, les fans de metal prog qui auront misé sur ce groupe vont être terriblement déçus.

Le titre choisit pour ce second album est à la fois intéressant et révélateur. « Soliloquy », ou « Soliloquie » en français, se définie comme une pensée intérieure d’une personne exprimée à haute voix. L’album serait donc consacré à l’expression des sentiments. Chose banale en soit dans le domaine de la musique. Les sentiments de TEODOR TUFF sont en tout cas très confus, si on en croit l’album. D’entrée nous sommes surpris d’écouter des chœurs féminins dissonants et légèrement désagréables. « Godagar » est une introduction déconcertante, élaborée, peut être trop, au point d’en ressortir mal fichue. Ce petit aperçu serait un résumé de ce qui va suivre en toute vérité. Ainsi le titre suivant « The Last Supper » n’affiche franchement rien d’emballant. Ennuyeux et très répétitif au refrain. Le chant ferait penser ici à celui de Heri Joensen de TYR. On ne sait trop où se situer avec TEODOR TUFF. Les compositions ne s’illustrent pas par leur cohérence. C’est dans l’ensemble très mal ficelé. le manque d’inspiration se fait sentir. Même sur des titres partiellement réussis dans la bonne fibre "metal progressif" comme « Deng’s Dictum », c’est l’aspect redondant qui frappe le plus. « Tower of Power » n’est pas plus brillant, et ce n’est pas la rythmique chaloupée, lasse du morceau, qui pourrait rendre la chose plus confortable. Même sur le pourtant dynamique « Delusions of Grandeur », il nous est difficile de garder la composition en estime. De plus, chose à signaler, on remarque pour les couplets de ce dernier une certaine parenté avec les derniers volumes d’OZZY OSBOURNE.

Le ton énergique réussirait davantage à « Mind Over Matter », contenant une bonne dose "thrashy". La qualité et l’attention que l’on portera au morceau seront d’autant plus relevés. La guitare rythmique gardera le même mordant pour « Heavenly Mana », titre où interviendront les guests pour un résultat assez mitigé. Les chants féminins laissent aussi une vague impression de fouillis. Peu de contenance, étranges ou ne correspondant tout simplement pas avec la musique. C’est malgré tout ici que l’on entendra les meilleurs soli de guitares, en grande partie grâce aux petites performances de nos guests. Parce que d’ordinaire ceux fournis par le groupe n’offrent que peu de chose à se mettre sous la dent. C’est un cas que l’on peut soulever avec « Addiction ». Le chant y est pourtant à son aise et plutôt accrocheur. Ce sont de nouveau les guitares qui rendront déroutant « Hymn (for an Embattled Mind ) ». Les sonorités s’étirent assez péniblement et en toute mollesse. Comme si on avait droit en fait qu’à du remplissage. Heureusement le chant professionnel et assuré de Terje Haroy prendra plus de poids sur « Mountain Rose », un des rares bons titres que l’on retiendra et que l’on portera bien haut, de la galette. Ce serait celui-ci avec l’excellente ballade « Lullaby ». Le double acoustique de guitare est une splendeur et mérite de chaleureux compliments. Incroyable que l’on ne puisse franchement retenir qu’une ballade d’un disque de "metal progressif".

Déçu, nous ne pouvons être que déçus et frustrés d’une pareille œuvre. Entre le premier album et celui-ci, trois membres avaient pris les valises pour quitter TEODOR TUFF. Il faut bien croire qu’un nouveau changement est nécessaire pour que le groupe puisse poursuivre sa carrière sans trop d’accros. Nous avons droit sur ce volume à des compositions bancales, sinon fuyantes. L’arrivée de guests prestigieux était en plus pour eux une formidable occasion pour concrétiser, au lieu d’y aller à fond avec la complicité de ces nouveaux intervenants, ils ont simplement profité de leurs noms. Comme si cela suffisait pas, il a fallu qu’en plus, ils introduisent une piste cachée de 23 minutes, constituée d’un long silence, puis au bout, de deux mots. Si c’est pas se moquer du monde, ça. Vraiment pas de qui s’extasier avec ce « Soliloquy », je n’y vois là qu’un vaste désert aride.








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