CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEAD TALKING MIND
Social Therapy [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 55.40 - Style : Thrash Death Progressif
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.deadtalkingmind-official.fr http://www.myspace.com/deadtalkingmind
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 janvier 2012 - Chroniqueur : Corgan
 

« Social Therapy » est le premier effort d’un groupe pourtant loin d’en être à ses débuts. En effet, fondé en 2007 alors que ses membres n’étaient que lycéens, les DEAD TALKING MIND ont débuté plein de sagesse et de sucre leur travail musical sur les planches de la région Lyonnaise, réussissant à gravir les échelons du tremplin Emerganza jusqu’en finale, fait rare pour un groupe de métal, quelle que soit sa région d’origine. C’est à l’aube de 2012, année pleine de promesses pour nombre de groupes, que ce jeune quartet lance son premier album, encore autoproduit.

Dans un premier temps, comment qualifier la musique des DEAD TALKING MIND ? Ma fiche de chro m’indiquait « death progressif », ce que je trouve, pardon de le dire, très limité pour parler de la musique de ce groupe, tant les influences sont clairement diverses et variées. On est plus proche du « thrash » dans les riffs de guitares, qui nous ramènent au bon son des eighties, comme on les aime, avec une touche de progressif dans les mélodies et certaines lignes de chants. L’intro de l’album, reprise du classique de la valkyrie de Wagner, a peut-être de quoi faire sourire mais rappelle nombre de formations hexagonales dont le talent indéniable à déjà sévit sur ce terrain-là (j’en veux pour preuve les Mz et autres ELVARON). Et du talent, DEAD TALKING MIND n’en manquent pas ! Le CV bien fourni de chacun des musiciens parle de lui-même, l’étude de la musique ayant été de mise chez eux. Un gage de qualité, surtout si l’on en juge par la capacité du groupe à n’obéir qu’à leur envie profonde de faire de leur métal une grande foire aux riffs et à la maîtrise du blast (la batterie impose des breaks bien fatals).

Progressif, certes, les structures des morceaux peuvent en porter la marque, les compositions échappant clairement aux poncifs du genre couplet-refrain, du moins les trois-quarts du temps. En effet, le groupe sait pondre des hymnes comme des choses plus complexes. J’en veux pour preuve le titre purement scénique « Oxy-moron » qui aura de quoi plonger tout auditeur dans une ambiance de folie. On notera aussi « Remember Your Future », plus mid-tempo, où les riffs puissants le dispute aux arpèges entêtants , rappelant les belles œuvres de ce thrash des eighties déjà susmentionné, ou le heavy de la même période. Le death est aussi parfois à l’honneur sur des riffs plus puissants et un blast comme seuls les gros combos du bon temps peuvent en envoyer (« Paralyzed », et son petit accent SEPULTURA, « Social vendetta » ). La voix, passant du thrash aux grunts sans transition ballade bien l’auditeur sans toutefois trop le perdre. Ce dernier mériterait d’ailleurs plus de variation car s’il est une constante indéniable de l’ensemble du Cd, il contribue aussi un peu à sa malheureuse linéarité. L’album est en lui-même convenablement produit, mais accuse d’une certaine répétitivité au bout d’une bonne moitié. Tout ce qu’il y a à entendre est bon, mais sur onze morceaux, dont une bonne moitié dépassent les six minutes, il est difficile de retenir, sauf après moult écoutes, des morceaux en particulier (sauf si l’on est musicien assez aguerri pour profiter du talent guitaristique et percussif de ses membres). On retiendra tout de même « Near to Life, Near to Death » et son riff ultra péchu de milieu de morceau , « The Contemplatives », et ses accents à la PANTERA très agréable, ou encore l’épique et éponyme morceau de fin, « Dead Talking Mind ».

En définitive, les DEAD TALKING MIND ont réussi à mettre sur ce premier autoproduit une énorme palette de leurs goûts et idées, qui ravira tout amateur de métal quel que soit son bord. Ce superbe talent mériterait tout de même un brin plus d’émotion ajouté à toute cette virtuosité. À suivre.








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