CHRONIQUES D'ALBUMS




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WYKKED WYTCH
The ultimate deception [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 44.16 - Style : Black/death
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.goombamusic.com/
Contact groupe : http://wykkedwytch.com/ http://www.myspace.com/wykkedwytch
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 31 janvier 2012 - Chroniqueur : g-rom
 

WYKKED WYTCH est un combo américain originaire de Miami en Floride. Après moult changements de line-up, WYKKED WYTCH est composé de l'hystérique "leader frontwoman" Ipek au chant, de Kenny à la basse et de Salvatore aux claviers. Quatre ans après un "Memories of a dying whore" pas vraiment marquant (comme les trois autres albums du groupe d'ailleurs), WYKKED WYTCH sort son cinqième méfait intitulé "The ultimate deception", dans un style toujours encré dans le "black/death-métal" enrobé de "gothic", fortement influencé par CRADLE OF FILTH. A noter que Kevin Talley (DAATH, CHIMAIRA), le "batteur tentaculaire", officie derrière les fûts pour ce cinquième album.

Ce qui saute aux oreilles de prime abord, c'est la qualité du son, qui est moderne, gros et bien rond à la fois. En effet, WYKKED WYTCH a décidé de mettre les petits plats dans les grands et s'est adjoint les services de Daniel Castelman, plus connu pour avoir collaboré avec AS I LAY DYING et Alan Douches au mastering, qu'on ne présente plus. Aussi, il faut noter une certaine "évolution" dans la musique. Une dose de "métal moderne" a été ajoutée au "black/death" du combo, la présence d'un nouveau guitariste, Nate Poulson, n'y étant sûrement pas étranger, (il a participé à la composition de neufs morceaux sur dix), ce qui donne un rendu plus complexe et travaillé. Le principal atout de "The ultimate deception" est sans nul doute la présence de Kevin Talley à la batterie qui éclabousse le disque de tout son talent, les changements de rythmes sont légion, le batteur "pieuvre" passant du blast le plus hystérique à un "doom" pachydermique avec une facilité déconcertante.

Mais le soufflé retombe très vite, dès les premières secondes, pour être honnête. En effet, "Birthing the beast", le premier titre, est introduit par une sorte de symphonie complètement banale, puis arrive les cris hystériques d'Ipek, alternant avec des growls caverneux. On se croirait en plein milieu d'un mauvais album de CRADLE OF FILTH. Puis arrive le deuxième titre, "The ultimate deception" qui est du même acabit. En fait, il est impossible de ressortir un titre plus qu'un autre de la morosité générale, il n'existe aucun élément accrocheur, chaque morceau se distinguant par un manque d'inspiration évident.

Aussi, les cris d'Ipek (Dani Filth, sors de ce corps!!) deviennent très vite insupportables et très irritants. L'envie de zapper ne manque pas, mais on se dit que quelque chose de bien va finir par arriver...mais rien n'y fait. Le comble est atteint sur la reprise du cultissime "Fade ta black" de METALLICA qui est littéralement massacré par WYKKED WYTCH, le combo réussi à y placer des blast-beat (quand on a Kevin Talley sous la main, autant en profiter) qui dénature complètement la chanson. Le problème est que cette reprise n'a ni queue, ni tête, mais finalement se distingue du reste de l'album. En effet, ce titre est la reprise la plus laide qui ait été faite de METALLICA.

Inutile d'épiloguer trop longuement sur ce "The ultimate deception" qui porte décidément bien son nom. La production en béton armé et la présence du très talentueux Kevin Talley ne sauveront pas WYKKED WYTCH du naufrage annoncé. "The ultimate deception" est totalement dénué d'inspiration, de nuances et d'intérêts. Malgré une influence de "métal moderne", WYKKED WYTCH ne parvient même pas à sortir un album tout juste intéressant, comme le reste de sa discographie d'ailleurs. Les plus courageux d'entre vous peuvent y jeter une oreille, pour les autres, vous aurez mieux à faire que de perdre votre temps avec cet "The ultimate deception" à oublier. En donnant ce titre à leur cinquième album, WYKKED WYTCH serait-il voyant?








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