CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE WASHINGTONIANS
Severed heads [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 30.55 - Style : Punk/grind
Informations :Disponible en version vinyle
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Contact label : http://gheeamusic.tumblr.com/post/4895436589/welcome-to-gheea-music
Contact groupe : http://thewashingtonians.bandcamp.com/ http://www.myspace.com/gowashingtonians
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 31 janvier 2012 - Chroniqueur : g-rom
 

THE WASHINGTONIANS est un jeune groupe originaire de Poitiers, qui, malgré un clin d'oeil évident à Duke Ellington, officie dans un "punk/hardcore/crust" des plus savoureux et dépourvu de toute finesse. Le quatuor, composé d'Antoine à la batterie, de Christophe à la basse, d'Eric à la guitare et de Garth au chant, sort son premier méfait intitulé "Severed Heads" de manière très professionnelle, sous la forme d'un digipack dont l'artwork est particulièrement réussi et signé Rica.

Avec une première démo parue en 2009, THE WASHINGTONIANS passe à la vitesse supérieure et sort un véritable long format composé de 19 titres pour un peu plus de trente minutes. Et, ça commence fort avec "The deadly companion part I" et "Solitude in conspiracy". Le son n'est pas typé métal mais plus punk'n'roll et les influences, certes digérées, apparaissent très vite comme le hardcore new-yorkais de SICK OF IT ALL ou PRO-PAIN, mais on ne peut s'empêcher de penser au cultissime NAPALM DEATH ("I can't fix it", "Hope we get the voice" ou encore "03/08.10.03(bl.oct)") tant au niveau de la musique que de la voix. Tous les titres sont dans la même veine, ça tabasse fort, ça défouraille sévère, les morceaux sont courts et efficaces, ils vont droit au but. Et tout au long de l'opus, THE WASHINGTONIANS ne relâche jamais la pression.

THE WASHINGTONIANS possède une véritable personnalité, ils incluent dans leur "grindcore" une pincée de "hardcore", du "punk" et du "rock'n roll", le mélange est vraiment détonnant. Techniquement, le groupe est bien en place, les guitares sont acérées, la basse est bien ronde, le chanteur crache sa haine de la société avec une conviction rare, la batterie est frénétique. En à peine une minute, le gang de Poitiers est capable d'aligner couplets, ponts et solos de guitares, ce qui n'est pas sans rappeler un certain ZEKE. Les changements de rythme sont légion et ce travail rythmique est remarquable, on pense allègrement du blast le plus furieux au heavy, voire, au doom, sans que cela ne choque.
La qualité du son n'est pas en reste puisqu'on peut entendre chaque instrument distinctement, et dans ce style, la tâche a dû s'annoncer ardue. Franck Hueso et Lionel Ferry ont réussi a concocter un son "inédit" mais dynamique et frais, sans artifice, ni fioriture.

Les qualités de l'opus en font aussi ses défauts. En effet, les morceaux sont tous construits selon le même schéma et peuvent ainsi manquer de relief, exception faite de "I can't fix it", du harcore "Hardcore Rushmore", "Dirty old road" et son chant féminin ou encore de "Wake up the living" et du très lourd "Pieces from John Milton's paradise lost", ce qui laisse parfois pointer un peu de lassitude. Aussi Garth, dont le chant rappelle celui de Barney Greenway de NAPALM DEATH se fait malheureusement générique sur la longueur. Aussi, enchaîner 19 titres, pied au plancher, sans jamais laisser aucun moment de répis peut rebuter n'importe quel néophyte.

Au final, le bilan est plutôt bon. THE WASHINGTONIANS distille un mélange direct, efficace, qui va à l'essentiel. Brute, vindicative, sincère et enthousiaste, la galette nous attrape instantanément, et une mention spéciale à Garth qui sort tout ce qu'il a sur cet album. Le plaisir est peut être un peu gâché par un manque d'originalité et un manque de nuance, ce qui entraîne inévitablement une linéarité sur la longueur. Tout ceci reste quand très bon, surtout pour un premier album. Bravo les gars!!!








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