CHRONIQUES D'ALBUMS




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MATHILDA
Mathilda [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP - Durée : 13.01 - Style : Rock/métal
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.facebook.com/mathildamusic http://www.myspace.com/mathildamusic
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 février 2012 - Chroniqueur : g-rom
 

MATHILDA est un tout jeune combo originaire de Paris, formé en 2008 et composé de Jonathan au chant, de Julien à la batterie, de Julian à la basse et de Max à la guitare. MATHILDA évolue dans un "rock/métal" rempli de testostérone, alliant la violence du "métal" à la subtilité du "rock". Après une longue élaboration (depuis 2008), MATHILDA sort en 2011 son premier EP éponyme.

Le EP nous accueille de façon inquiétante et très obscure, avec en fond sonore de la pluie, du vent et de l'orage ("Sous la lune immobile..."), puis une petite mélodie nous montre le chemin à suivre pour atteindre la lumière. Dès le deuxième morceau "...Et le diable passe", ce n'est pas à de la lumière que nous avons affaire, mais à une véritable explosion. Nous sommes interloqués par la qualité du son qui est tout simplement énorme et qui a la même "classe" que n'importe quel gros groupe américain, MATHILDA n'est pourtant pas produit à New York, mais à Laval. Les guitares sont acérées, la basse est bien ronde, la batterie est claquante et le chant pas trop mis en avant, juste ce qu'il faut. Bref, tout y est. Amaury Sauvé et Sylvain Biguet qui ne sont pas très connus en comparaison avec des ingénieurs de son tels que Mike Fraser ou Alan Douches, vont certainement leur donner des sueurs froides. Qu'on se le dise, la relève est là et elle est française!

Après cet uppercut, arrive "L'essence même" et on ne peut s'empêcher de penser à AQME, tant au niveau de la musique que de la voix qui alterne entre chant clair et chant hurlé. Ce titre possède un potentiel aussi grand que "...Et le diable passe". Puis, après un uppercut et un coup droit, débarque "Ici et nulle part" et, nous ne sommes pas loin du K.O. Ce morceau, qui fait toujours penser à AQME dans la période "Polaroïds et pornographie", est doté d'une énergie communicative. Le rythme est soutenu et ne laisse place à aucun temps mort, les musiciens jouent au millimètre, rien ne dépasse et Jonathan passe allègrement du registre "émo" aux hurlements hardcore.

Et puis? c'est tout!!! A peine commencé qu'on est déjà arrivé à la fin. Il faut dire que 12 minutes de cette qualité, passent à la vitesse de l'éclair. Du coup, malgré la très grande qualité du EP, on est pris d'une grande frustration. L'autre défaut est l'influence AQME (volontaire ou pas) qui est omniprésente tout au long du disque. Aussi, sur un EP 4 titres aussi court, il n'était pas nécessaire de mettre un morceau en guise d'introduction, mais plutôt de l'inclure dans un titre et nous offrir un vrai quatrième morceau.

Pour un premier essai, c'est un coup de maître. Il n'y a rien à jeter sur ce "Mathilda" conçu de manière très professionnelle, tant au niveau de la pochette qui est magnifique, que des compositions et de la production. Chaque titre est une mine qui vous explose à la tête et vous laisse des cicatrices indélébiles. Seul, ce fort arrière goût d'AQME et la trop courte durée du EP viennent légèrement ternir notre plaisir.
Attention, MATHILDA est à découvrir absolument!!!








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