CHRONIQUES D'ALBUMS




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KADAVRIK
N.o.a.h. [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 48.25 - Style : Death mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://sonicattackrecords.com/en/default/news/index
Contact groupe : http://www.kadavrik.com/ http://www.myspace.com/kadavrik
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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Chronique : 17 février 2012 - Chroniqueur : Margoth
 

2012 sera l'année de KADAVRIK. C'est tout du moins les paroles houleuses qu'on retrouve dans le dossier de presse. Soit, encore faut-il connaître le groupe en question. Et ça, c'est une autre paire de manche. Il n'y a pas à cracher dans la soupe pour autant, si la qualité était étroitement liée à la popularité, nul doute que le marché musical serait bien différent qu'il ne l'est actuellement. Et il n'y aurait vraiment aucun intérêt à aller sentir l'humidité gerbative des caves, ou l'odeur de tabac froid et vieille vignasse des garages pour atteindre le nirvana auditif. Alors, ces représentants d'Outre-Rhin de "death metal mélodique", arriveront-ils à réaliser cette prouesse ? Bonne question, mais il ne faut pas perdre de vue que le défi est complexe, la voie qu'ils suivent ne manquant pas de concurrence, même si maintenant le phénomène qu'on a pu observer autour du death mélodique il y a quelques années, semble un peu passer de mode.

Le problème du "death mélodique", c'est que les principaux représentants ont dit beaucoup de choses. Que ce soit parmi les pionniers ou les héritiers. Et que le semblant de phénomène a attiré beaucoup de jeunes pousses avides de reconnaissance à prendre ce sentier plutôt qu'un autre, sans véritablement maîtriser leur sujet. Ou dans le meilleur des cas, étaient de bons élèves car la leçon était bien digérée, mais comme chacun sait, la musique ne se cantonne pas à apprendre par cœur ses cours. Si on n'y apporte aucun semblant d'esprit artistique, nul doute que cette longue carrière espérée tournera vite court dans l'ignorance et l'indifférence totale de l'assistance. Alors, qu'est-ce que les KADAVRIK ont à apporter au style ? Une envie d'ajouter une facette "black" et "doom", parfois "symphonique" à leur death mélodique de base, très influencé par la scène si renommée de Götheburg. Et depuis 2004, année de parution de leur premier opus, on ose espérer que les Germains commencent à maîtriser leur propos. Et c'est bien là le problème. Même si « N.O.A.H. », leur dernier jet, s'avère agréable à l'oreille, il manque cette griffe pour qu'il en devienne marquant. Si mélanger les influences est une idée louable pour se démarquer, encore faut-il savoir les mélanger savamment. C'est bien connu, on obtient une bonne mayonnaise que si les ingrédients se mêlent à merveille entre eux. Pour le coup, on a plus l'impression d'avoir affaire au jaune d’œuf qui flotte dans la mare d'huile sans que ça n'arrive à prendre vraiment. Un « Adiposit Obstipation » aurait été composé par un CRADLE OF FILTH période « Nymphetamine » ou « Thornography », voire un GRAVEWORM (c'est du pareil au même, de toute manière), on n'en aurait guère été surpris. Moult moments auraient été fait par un IN FLAMES, souffrant d'un gros poids sur l'estomac après un festin trop copieux (on avait dit qu'il y avait un petit côté doom), cela aurait été la même chose. Non, si « N.O.A.H. » demeure sympathique à l'écoute, il souffre tout de même de trop d'utilisation de gimmicks connus et reconnus pour qu'il sorte vraiment du lot et que KADAVRIK se démarque de la concurrence. Dommage car il arrive que les Allemands se montrent sous une face beaucoup plus inspirée, dévoilant un certain potentiel comme l'instrumental « Marae ».

Mais au final, ce n'est sans doute pas assez pour que le nouvel album de KADAVRIK les propulse au sommet. Malgré tout, on peut y trouver son bonheur, même s'il se montrera qu'éphémère. L'écoute de « N.O.A.H » finie qu'on en aura aussitôt oublié les trois quart, même si on y a passé un moment plaisant. Toutefois, on sent comme un petit truc pouvant parfois se dégager des talents de composition du combo, ce qui lui permet de dépasser un peu le pénible verdict « moyen ». On atteint cette fois la conclusion plus motivante : « peut mieux faire ».








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