Il fait beau ces derniers jours, vous ne trouvez pas? En tout cas, dans le Nord, il fait beau, tout est possible ! Alors même si ce n'est pas non plus la canicule, quoi de mieux qu'un album de "Rock/Hardrock" pour nous rafraîchir un peu ? Aujourd'hui c'est de PYRO dont il est question. PYRO a été formé à la base par deux frangins, Joel et Bruno Pyro ! Après quelques changements de line-up, c'est aujourd'hui Emmanuel Taffarelli (HEAVY NESSIAH) qui chante et Hakim Boughrara qui tape sur sa batterie. Après 4 albums, "Velvet Glave", "Stop the World", "Breaking Point" et "Stab the Back" sortis chez "Gofannon Records", PYRO revient en force en 2011 avec son "Tomorrow May Never Come" sorti chez "Brennus Music", 4 ans après le précédent opus. Autant dire que les fans devaient certainement l'attendre, fort heureusement pour eux, il a fini par voir le jour !

J'avoue que j'ai découvert PYRO via "Tomorrow May Never Come", et ne me lancerait donc pas dans des comparaisons concernant ce qu'ils faisaient (ou pas) avant. Bon point, mon jugement ne risque pas d'être altéré par une éventuelle adoration antérieure.
Nous voilà donc partis pour 14 titres et presque une heure d'écoute. Après une intro un poil "électro/indus" de courte durée, on enchaîne sur 13 titres résolument "rock/hard rock" pour lesquels les références sont nombreuses.
On a des titres sonnant très ACDC, "The King of London Town" par exemple, ou encore "On the Road to Eternity" et "What's Up under the Sun". On a des titres sonnant davantage BLACK SAB' ou AEROSMITH, comme "At All costs" ou l'énorme "Blind World" final.
D'autres titres sonnent un peu plus modernes, un peu plus "Pop Hard Rock", me rappelant des groupes tels que THE POLICE et autres QUEENS OF THE STONE AGE. "The Eyes of Sipango" et "The Minstrel and his Doggerel" en sont de bons exemples.
PYRO c'est donc un peu de tout ça, rajoutez peut-être un peu de EAGLES OF DEATH METAL pour le côté "Rock'n'Roll" qui va bien. Tout au long de l'album, on a le droit également à de jolis solos de guitares tirant parfois vers le "Heavy" et des chouettes changements de rythmes entre les passages très HardRock et les passages beaucoup plus posés, à la limite de la ballade. Ce n'est pas le morceau éponyme "Tomorrow May Never Come" qui me fera dire le contraire, d'ailleurs.

Niveau visuel, je n'ai pas trop compris. Le livret est bien présenté et agréable à suivre, mais la pochette en elle-même me laisse perplexe. On n'arrive pas à trop à distinguer ce qu'il s'y passe, mise à part que ça n'a pas l'air cool et que ça a des allures d'apocalypse. On s'éloigne un peu trop du côté rafraîchissant de l'album, à mes yeux, ce n'est pas trop joli et ça donne un aspect trop rétro à un groupe qui certes, se base surement sur des références oldschool, mais qui tend aussi à améliorer la sauce avec des touches bien modernes.

"Alors, finalement, PYRO, c'est bien ou c'est pas bien ?" L'éternel problème de la conclusion : Chacun ses goûts ! J'aurais tendance à dire que l'album colle parfaitement au style qu'il défend et on ne s'ennuie absolument pas au fil des morceaux. Il s'écoute facilement et ce, même pour les oreilles non averties. Les musiciens sont du genre très bons et la production n'a rien à voir avec de l'amateurisme. Certes, PYRO n'apporte pas vraiment de "plus" à ce qu'on à l'habitude d'entendre et l'originalité à outrance n'est pas de mise, mais ça reste sympa. Evidemment, je préfère me tourner vers un bon vieux ACDC, ou un plus récent d'ailleurs! Mais l'un n'empêche pas l'autre, alors...