CHRONIQUES D'ALBUMS




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SEPTEKH
The Seth Avalanche [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP - Durée : 22.27 - Style : Death / Thrash
Informations :Ré-édition de l'EP de 2009 sous un nouveau nom.
Interview :
Contact label : http://www.officialabyssrecords.com/
Contact groupe : http://www.septekh.com/ http://www.myspace.com/septekh
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 mai 2012 - Chroniqueur : KiLa
 

Originaire de Suède, berceau du Death Metal sous toutes ses formes, SEPTEKH est un quatuor formé en 2008. C’est avec une stabilité de line up assez rare pour être soulignée, que le combo sort une première démo en 2009 et un EP dans la foulée, « Not Quite What I had in Mind ». Nouvel EP à venir, « The Seth Avalanche » est l’occasion pour moi de me pencher sur ce groupe, officiant dans un Death/Thrash (n’roll ?) des plus efficaces.
Nouveauté ? Pas vraiment. Les impatients vont être déçus, il ne s’agît en fait que d’une ré-édition de l’EP sorti en 2009. Ce qui change ? Rien en ce qui concerne la musique, ils ont simplement gagné la confiance d’Abyss Records et pour l’occasion, changent le titre de l’EP.

Convaincre, voilà quelque chose que SEPTEKH sait faire. Déjà-entendu et linéaire, c'est l’impression que délivre cet album si on l’écoute de façon approximative. Seulement voilà, les compositions renferment souvent bien des secrets et c’est avec plaisir qu’on les découvre en écoutant posément et attentivement « The Seth Avalanche »

Teintée d’influences en tout genre, la musique de SEPTEKH est un habile mélange de bien des références, oscillant entre un "Death oldschool" avec un son moderne et du "Thrash" comme on l’aime.
Le premier titre « Fuckslut from hell » donne immédiatement le ton. Avalanches de riffs et de percus dans des rythmiques ultra carrées et précises, SEPTEKH nous donne envie de nous trémousser grâce à ce titre résolument orienté Thrash. « Shoot Them All » est davantage orienté Death avec une rythmique un poil plus lourde et un chant un peu plus en retrait. A nouveau un changement de rythme avec « Blunt Force to the head » qui nous ferait presque penser que SEPTEKH puise également dans certaines références "Black Metal" quand vient l’heure de composer. Ces touches restent légères mais prouvent que « The Seth Avalanche » n’a vraiment rien de linéaire. Panel large pour une durée d’album restreinte, je vous laisse imaginer la richesse des morceaux !
« No quite What I had in mind » nous remotive après un morceau un peu trop sage. Exit la lourdeur et la précision de la batterie, place cette fois à la rapidité. Urgence permanente pour un morceau qui se termine malheureusement bien trop vite. Consolons-nous en nous disant que la folie parfois presque grindesque du titre échappe à l’essouflement en s’achevant au bout de seulement 2 minutes 20. « Eating the Maneater » semble presque calme après la déferlante de notes précédente, pourtant, il s’agît là d’un de mes morceaux préférés parmis les 6 présentés sur l’EP. La guitare reprend le dessus et David Wikström nous délivre un solo typiquement Thrash. Ce n’est pas la première fois qu'un solo du gratteux ponctue la composition, on a eu le droit à de belles démonstrations jusqu'alors et il faut le préciser : ça fonctionne bien ! Ils apportent l’inévitable aspect mélodique qui nous permettra de garder les titres en tête. On passera rapidement sur « The Seth Avalanche ». Le meilleur est passé et même si SEPTEKH clôt l’album intelligemment avec ce titre, ce n’est pas celui que l’on retiendra.

Passé la déception de la « non nouveauté » de « The Seth Avalanche » qui est finalement une bonne occasion de découvrir SEPTEKH, je sors de l’écoute de cet album plus que ravie des subtilités qu’il renferme. Pas de remarques particulières à faire en ce qui concerne la production, mise à part peut-être une basse classiquement trop en retrait.
Prenez les grands groupes de Death Oldschool, ajoutez y un peu de MOTÖRHEAD. Quelques touches subtiles de PANTERA ou encore METALLICA… des mini pincées d’influences Black, Mélangez le tout et… vous obtiendrez SEPTEKH.

Alors, heureux ?

Fuckslut From Hell






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