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BLOWBACK
Open Project Chapter#2 [ 2011 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 49.24 - Style : Heavy mélodique
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://richy13.perso.sfr.fr/ http://www.myspace.com/blowback1
 


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Chronique : 15 mai 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

Même si le phénomène n’est pas encore courant, on a depuis quelques temps, Internet aidant, l’occasion d’écouter un projet musical dirigé par une seule personne et avec de multiples invités sur les galettes. Arjen Anthony Lucassen et ses multiples projets (AYREON, STAR ONE et j’en passe) est sans doute l’artiste le plus connu dans cet exercice. Mais des projets moins connus émergent de temps en temps, un de ceux m’ayant le plus marqué récemment étant celui du français Sylvain Rouvière, KAKTUS PROJECT. BLOWBACK, à ne pas confondre avec son homologue suédois, est un groupe français mené par Richard Coloma qui après son premier album sorti en 2008 s’est séparé pour n’être plus qu’un projet studio. Ainsi, ce deuxième album sort sous le nom de « Blowback Open Project chapter#2 » et comporte en plus de son créateur, une myriade d’invités venus chanter, poser des solos de guitare ou de clavier et même un bassiste sur un titre.


Ici, pas vraiment de noms ronflants parmi les invités, beaucoup de membres de groupes récents des scènes heavy, prog et sympho français ainsi que d’autres évoluants dans des registres plus rock. Mais il faut bien avouer qu’à quelques exceptions (« Asylum Pyre », « Ellipsis », « Evenoire » notamment), il y a peu de groupes dont je connaissais ne serait-ce que le nom… De même, pas de concept dirigeant l’album, les paroles des chansons étant la plupart du temps écrites directement par les différents chanteurs. Les textes ne sont d’ailleurs pas disponibles sur l’album mais au vu des titres (« River Princess », « This Freedom Call », « Prince of Wolves », « Kragens »…), il y a fort à parier qu’on aura à faire à des textes classiques de heavy sans grand intérêt. En même temps, ce n’est pas ici l’essentiel.

L’album a pour lui de ne pas être monocorde ni répétitif et ce n’est pas uniquement dû à ses changements d’interprètes. Non, le quasi-unique compositeur a réussi à donner vie à chacun de ses morceaux avec une identité propre, un son bien à lui, ce qui empêche toute monotonie et rend l’écoute de l’album très agréable. Si on reste dans un registre "heavy mélodique", une large gamme d’ambiance est toutefois explorée du "rock" au "thrash", du "symphonique" au "progressif" avec un certain talent, il faut bien l’avouer.
Après, il y a quelques défauts, notamment une production parfois limite, un exemple assez parlant se trouve dans le premier titre « The Temple of the Morning Star », titre plutôt convaincant par ailleurs et ce, notamment grâce au chant d’Emmanuelson d’Ellipsis qui apporte une touche légèrement « Osbournienne » sur le refrain, et bien vers la fin du morceau alors qu’une montée en puissance s’opère au niveau de la voix, les parties instrumentales derrière auraient grandement gagné à être mise en avant de manière plus pêchue. Il y a foule de petits détails qui auraient pu être améliorés de ce coté-là, manque de moyens sans aucun doute... Au-delà de ça, la boite à rythme qui remplace la batterie absente de tout l’album m’a assez étonné puisqu’elle ne me dérange presque à aucun moment, moi qui suis assez regardant là-dessus. En chipotant, je dirais que certains breaks m’ont légèrement titillé parfois, mais ça serait mesquin puisque force est de constater qu’une certaine attention y a été portée.
Après, les interprètes amènent tous leur patte à l’ouvrage avec leur propre style, ce qui fait qu’on aime où on aime moins. Par exemple, j’ai personnellement eu quelques difficultés avec le timbre de Marc Ferreira (de VENTURIA) sur le titre « Justice By My Hands », mais je sais que certains apprécient ce type de voix nasillarde et n’auront donc aucune raison de ne pas aimer le morceau. Quelques titres sortent du lot. J’ai déjà cité « The Temple of The Morning Star », je mettrais également en avant « River Princess » sur lequel les deux invités italiens (Roberto Zari de RESTLESS et Elsa Steffanoni d’EVENOIRE) font merveille dans un morceau rappelant quelque peu les débuts d’AFTER FOREVER, « Black Widows » et son refrain très planant interprété par Pascal Mascheroni du groupe de stoner « Rescue Rangers » et se rapprochant quelque peu de ce titre. Enfin, l’album se conclura sur le plus thrashy « One Face ». « This freedom Call » est le titre qui possède selon moi le meilleur refrain interprété par Chaos Heidi d’ASYLUM PYRE. Mais je suis moins convaincu par le couplet et la performance du chanteur de KRAGENS. Si son talent n’est pas à remettre en cause, il existe un décalage entre deux voix que je ne vois pas aller particulièrement bien ensemble. Du point de vue des instrumentistes, on a droit à des solos shreddés très plaisants dans tout les sens. Pas de faiblesse à relever, juste signaler une petite préférence pour le solo de Roland Gassin sur le jazzy « The Legacy of Shame ».


Bref, on pourra discuter longtemps des imperfections et des préférences sur ce deuxième album, premier pour le projet, mais il faut avouer au final que le résultat est très convaincant, varié, recelant quelques pépites. Bref, un projet qui mérite qu’on parle de lui… sachant que son successeur est déjà en projet.

This Freedom Call






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