CHRONIQUES D'ALBUMS




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CARACH ANGREN
Where the corpses sink forever [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 38.05 - Style : Black Metal Symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.season-of-mist.com/
Contact groupe : http://www.carach-angren.nl/home.aspx http://www.myspace.com/carachangren
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 mai 2012 - Chroniqueur : sarvgot
 

« - Dimanche, 3 Octobre, 18 heures. Il pleut … J’ai reçu l’ordre d’exécuter 7 prisonniers. Alignés, les yeux bandés, attachés à un bûcher dans un champ. C’est comme si mes balles ne pouvaient les atteindre, mais que ces 7 sourires et ces 7 horribles visions de guerre, une par une, avaient capturé mon âme … »

C’est par ces mots que débute « Where the corpses sink forever », le nouvel album des hollandais de CARACH ANGREN. Une première piste aux allures de saynète, jouée, incluant des bruitages de pluie, de coups de feu. Une véritable mise en abyme de ce premier morceau qui plonge le spectateur dans l’ambiance. Un concept album, comme à leur habitude, mais toujours dans une optique théatrale : un bourreau face à ses démons. Une phrase qui permet aussi bien de résumer l’album que son concept.

Ce 3ème album ne dérangera pas les fans et habitués du groupe, les Hollandais continuent sur leur lancée depuis « Lammendam » (2008) à savoir : nous concocter un "Black Metal Symphonico-théâtral". Et puisque DIMMU BORGIR n’est pas loin, sachez que CARACH ANGREN a une approche encore plus lissée du Black Symphonique : les guitares se retrouvent pas mal en retrait par rapport aux claviers, voire carrément absentes durant des pans entiers de certains morceaux. Il nous reste parfois vraiment que la voix et la batterie (qui blaste toujours) pour rapprocher la musique du Black Metal. Tout cela nous rapproche pas mal d’une bande originale et de tous ses dignes représentants (Elfman, Zimmer and Co.). Certaines références à la musique classique peuvent également être citées comme la Danse Macabre (Saint-Saens) sur l’intro de « These Fields are Lurking ». Un univers musical varié …

Une des principales forces du groupe est de ne pas se laisser déborder par toutes ces influences et d’ordonner relativement bien ses idées comme sur la pièce maîtresse « The Funerary Dirge of a Violonist », longue de 8 minutes et cohérente. Et l’aspect technique, alors ? Eh bien là aussi on peut tirer notre chapeau, comme dirait Slash. La production permet vraiment de profiter pleinement de la musique et de cet aspect « conteur » que l’on ne peut définitivement pas passer sous silence. Que ce soit par les paroles ou la musique, qui comporte de nombreux changements et cassures afin de rythmer l’histoire. Et si tout est fait pour captiver, « Where the Corpses Sink Forever » demeure un album exigent, pour lequel l’auditeur se doit de porter toute son attention.

Et c’est là que la tâche se complique. Même si l’on a affaire à un Black Symphonique (nique, nique …), difficile de ne pas se lasser durant l’écoute. Le mixage et la production ne sont pas en cause, mais le tout manque de brutalité. Peu de grosses guitares et, mise à part la batterie, difficile de se laisser emporter par les cassures de rythme et de tempo, pourtant propres au genre Black. Et l’aspect mélodique du groupe étant quasiment absent, les pistes s’enchaîneront dans une cohérence tellement lissée que c’en est lassant. Et le ressenti final s’en trouve largement affecté : aucune piste ne reste véritablement en tête et les écoutes successives ne suffiront pas à laisser une marque indélébile de « Where the Corpses Sink Forever ».

Difficile de savoir quel public pourra se retrouver dans la musique de CARACH ANGREN. Les fans de Black roots seront exclus, les fans de DIMMU BORGIR regretteront la raréfaction des mélodies (composante essentielle des norvégiens) au sein des compositions du combo Hollandais. Ceux qui aiment les projets d’envergure (on doit reconnaître cela au groupe), ou les concept-albums, trouveront probablement de quoi se satisfaire quelques temps. Les autres passeront leur chemin et se retourneront encore une fois vers des pièces maîtresses du genre, chez DIMMU BORGIR ou CRADLE OF FILTH pour ne citer que les plus populaires.

Lingering in an Impring Haunting






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