CHRONIQUES D'ALBUMS




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OOMPH!
Des Wahnsinns Fette Beute [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 60.58 - Style : Industriel
Informations :
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Contact label : http://www.sonymusic.fr
Contact groupe : http://www.oomph.de http://www.myspace.com/oomph
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 mai 2012 - Chroniqueur : Chart
 

OOMPH! se forme en 1989 de l’autre côté du Rhin. Le trio allie guitares électriques, rythmes martiaux et échantillons électroniques. Si cela vous rappelle quelque chose, ce n’est pas vraiment étonnant. OOMPH! et RAMMSTEIN sortent d’un moule similaire. Cependant OOMPH! s’est largement écarté de ses racines martiales et s’est, au fil des années, réorienté vers plus d’éléments rock. On compte quelques albums incontournables qui séduiront ceux qui ne sont pas encore familiers du groupe. Citons « Unrein » en 1998, « Plastik » en 1999 et « Ego » en 2001. Il est vrai que le succès est conséquent en Allemagne, particulièrement en 2004 avec la sortie de l’album « Wahrheit Oder Pflicht » et du single « Augen Auf! ». L’album devient plusieurs fois disque d’or et disque de platine.

Ce nouvel album confirme les attentes. Après plus de 20 années de carrière OOMPH ! a certes évolué, mais a néanmoins gardé son panache. Le style musical s’est transformé en se démocratisant quelque peu, mais les bases sont toujours là. RAMMSTEIN a longtemps revendiqué OOMPH! comme une influence importante. Désormais, les deux formations n’ont plus tellement grand-chose à voir l’une et l’autre. OOMPH! est beaucoup plus orienté vers la mélodie que ne peut l’être RAMMSTEIN. La production de ce « Des Washnsinns Fette Beute » comporte bon nombre d’éléments quasiment dance floor, comme ce fameux titre « Kleinstadtboy ». Bien entendu, les guitares viennent contredire cet aspect en apportant la touche industrielle nécessaire. OOMPH ! n’en est pas moins un hybride capable de proposer un large éventail de possibilités musicales. « Regen » se veut nettement plus doux, flirtant avec la pop et le slow, tandis que des titres tels que « Unzerstöbar », « Bonobo » recréent le pont avec le passé musical du groupe. « Such Mich Find Mich » est peut-être ce qui lie le mieux l’OOMPH! des débuts n’hésitant aucunement à mettre en avant les aspects les plus électroniques du groupe. A noter que le combo a pris soin d’écrire des textes uniquement en allemand. Peut-être que le succès mitigé du best of « Truth Or Dare » a laissé son empreinte. Le groupe avait en effet décidé pour ses 20 ans de sortir un best of de ses meilleurs titres traduits en anglais. La langue de Goethe a l’avantage de sonner particulièrement bien sur ce style de musique. Peut-être vous souvenez-vous encore des titres de RAMMSTEIN sur l’édition augmentée de « Sehnsucht » traduits en anglais. On ne peut pas dire que le résultat fut transcendant en comparaison des titres originaux.

Malgré les qualités indéniables de cet album, l’appréciation reste mitigée. Des titres tels que « Kosmonaut », « Aus Meiner Haut » ou « Unendlich » auraient tendance à me laisser un peu de marbre. A l’inverse, « Seemannsrose » avec ses airs d’accordéon me ravit par sa prise de risque. Peut-être que le propos d’OOMPH! se perd à travers toutes ces explorations musicales. 16 titres sur un album, c’est forcément risqué. On est face au problème de l’inégalité. En effet, tout ne peut pas être parfait et on a forcément des moments qui ressemblent à du remplissage. A appréhender sur la durée. Cet album vieillira sûrement très bien, mais il faudra certainement un grand nombre d’écoutes afin d’en apprécier toutes les facettes. Certains albums, et je pense que c’est le cas ici, comportent certains morceaux que l’on n’apprécie pas à leur juste valeur à la première écoute mais qui prennent une ampleur avec le temps. Malheureusement, à l’heure actuelle tout est un peu fait pour être consommé dans l’instant et on passe à côté de certaines choses qui demandent plus de temps. Je vous conseille donc de mettre cet album sur le haut de la pile, de l’écouter et de le ranger en haut de pile une fois l’écoute terminée afin de pouvoir y revenir. A bon entendeur…

Bonobo

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