VAGIANT
Vagiant [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP
Durée : 17.19
Style : Noise Punk
  Infos :
  Contact label : http://vk.com/club19182513
  Contact groupe : https://www.facebook.com/vagiantrussia
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 juin 2012 , réalisée par Chart
   
La Russie est décidément en pleine ouverture, actuellement, et c’est tant mieux. Il est temps de découvrir de nouveaux groupes venus de contrées que l’on connait finalement assez mal, pour ne pas dire très mal. Un petit tour sur la page facebook de VAGIANT vous permettra de découvrir des photos impressionnantes du groupe sur scène. A croire que la retenue imposée pendant des décennies a généré une effervescence dans l’underground moscovite. C’est tant mieux car si cela génère en même temps de la bonne musique, alors on ne peut que se réjouir d’une situation qui prend doucement fin, même s’il reste encore bien des pas à faire pour ce pays.

La production de cet EP retranscrit à merveille toute l’énergie de ce combo. C’est propre et ça sonne rock n’ roll avec une agressivité dans le son des guitares et le traitement de la voix. VAGIANT a l’air résolu à nous en mettre plein les oreilles avec ces 4 titres détonants. Oui, on compte 4 titres car l’introduction n’est pas vraiment un morceau de musique, mais une simple introduction parlée.

On arrive donc sur « Origins Of Man ». Le rock suinte comme jamais, ça sent les bas fonds mal fréquentés, les caves où l’on branche de vieilles guitares pourries sur des amplis défoncés, ça sent le punk dans ses expérimentations les plus dépravées. Tant mieux, c’est aussi ce qu’on aime retrouver de temps à autres. Et il est bon de retrouver ce rock dans ses formes les plus électriques. « Eternal Quest For Endless Beauty » a de quoi renvoyer SONIC YOUTH au placard ou au musée, au choix. Et pourtant, VAGIANT n’oublie pas d’être mélodieux au milieu de toute cette crasse. Le pari est osé mais réussi. Les mélodies improbables croisent des riffs à l’énergie pure et ça donne des morceaux comme « How Bad is your Karma ». La voix écorchée a de quoi de vous donner des frissons. Si vous êtes encore debout, vous serez achevés par « Molerats » et ses riffs lourds et mélodieux.

Franchement, cet EP est une bouffée d’oxygène au milieu de la mélasse dans laquelle on patauge. C’est aussi une bonne claque sonore juste assez longue pour avoir envie de faire tourner le disque en boucle. Pour tous les amateurs de rock expérimental !







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