CHRONIQUES D'ALBUMS




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SLASH FEATURING MYLES KENNEDY
Apocalyptic Love [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 54.29 - Style : Hard Rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com
Contact groupe : http://www.slashonline.com http://www.myspace.com/slash
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 juin 2012 - Chroniqueur : Chart
 

A l’heure où Axl ROSE est toujours en train de défendre « Chinese Democracy », Slash aura eu le temps de sortir 2 albums avec son SLASH’S SNAKEPIT, 2 albums avec VELVET REVOLVER et 2 albums solo, sans compter ses innombrables apparitions ici ou là. N’ayons donc aucun regret sur le départ de SLASH. Le rock n’a pas besoin d’artifices et de paillettes. Quatre bons musiciens suffisent largement à donner un très bon album. En tout cas, après un premier album regorgeant d’invités, Slash est revenu à quelque chose de nettement plus basique. Déjà l’année dernière avec la sortie du live « Made In Stroke », le guitariste nous donnait une piste en nous présentant le line up de son groupe sur scène. C’est ce même line up, un guitariste rythmique en moins, qui s’est rapidement retrouvé en studio afin d’y enregistrer en un temps record ce fameux « Apocalyptic Love ». Slash et son groupe semblent être en pleine période productive et on ne va certainement pas s’en plaindre, même si on souhaite toujours une suite à VELVET REVOLVER.

Slash s’est encore une fois tourné vers une méthode particulière d’enregistrement en utilisant un maximum de techniques analogiques. C’est pour cette raison que cet album sonne aussi naturel et aussi puissant. Les vieilles techniques remises au goût du jour et combinées à une certaine forme de modernité donnent ce résultat incomparable. J’ose à peine imaginer le rendu d’écoute avec un format vinyle.

A la première écoute, je me suis dis bêtement que cet album était un bon album de rock, rien de plus, rien de moins. Mais comme bien souvent avec Slash, on arrête le CD et on se retrouve avec quelques mélodies dans la tête. On range le CD et on se rend compte avec un peu de recul qu’une deuxième écoute est nécessaire parce qu’on a ce sentiment d’attraction irrépressible. C’est l’effet que procurent des morceaux tels que « You’re a Lie », « No More Heroes », « We Will Roam », « Anastasia »… Ces morceaux sont naturellement accrocheurs, normal, ces titres sont tout simplement des tubes en puissance. Il est rare de trouver habituellement plus d’un ou deux titres d’une telle puissance émotionnelle sans pour autant tomber dans le cliché du lover. Ces morceaux ne sont pas des ballades, juste de très bons morceaux de rock mélodieux. D’ailleurs, dire que Slash fait du hard rock est à la fois juste et tellement emprunts de clichés. Il faut malheureusement bien ranger dans des catégories les artistes pour des raisons de classement en magasin. C’est du hard rock façon Slash 2012 très bien représenté par des morceaux comme « Apocalyptic Love », « One Last Thrill », « Stancing In The Sun » parmi tant d’autres. C’est forcément dynamique, très bien joué et avec encore une fois un son impeccable. Le choix de Myles KENNEDY au chant est encore une fois une très bonne option. A l’époque du premier album, Slash avait déclaré qu’il avait composé ses morceaux en ayant en tête la voix d’Axl ROSE. Myles KENNEDY nous a déjà prouvé ses qualités sur les reprises de GUNS N’ ROSES sur « Made In Stroke » jusqu’à nous permettre de tirer un trait définitif sur le passé du guitariste. Enfin presque, parce que très honnêtement, à l’écoute de « Hard & Fast », on a presqu’envie de dire que Saul HUDSON est celui qui porte le flambeau de la légende générée par un certain album sorti en 1988, « Appetite For Destruction ».

Je ne sais pas à cette heure précise si cette chronique sera parue avant ou après le Hellfest qui se tient à Clisson, mais je sais que Slash sera présent avec son groupe ainsi que GUNS N’ ROSES. J’aurais vraiment aimé pouvoir faire le comparatif, mais finalement, je me dis que Slash représente à lui seul tellement de chose dans le rock, musicalement et humainement qu’il n’est pas nécessaire de voir l’actuel GUNS N’ ROSES pour être convaincu dans son choix. Les hasards de l’actualité font que les deux groupes se croisent un peu en ce moment et très sincèrement je vous incite très fortement à choisir ce qu’il y a de plus simple, d’efficace et d’honnête entre les deux, à l’image de cet album totalement réussi, un album qui ne marquera peut-être pas son époque mais qui s’apparente déjà à un classique intemporel.








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