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INSIDE PROJECT
A History of Violence [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 35.25 - Style : Hardcore / thrash / death
Informations :
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Contact label : http://www.ultimhate-records.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/Inside-project/50104653479 http://myspace.com/insideproject
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 juin 2012 - Chroniqueur : Mary.Scary
 

INSIDE PROJECT, groupe français de thrash / hardcore que vous trouverez du côté de Mulhouse, n’est plus à présenter au sein du Pavillon 666. En effet, il a déjà dans son CV de solides références n’étant pas passées inaperçues, soit une démo en 2006, « Esprits Déviants », suivie de deux EPs, « Resistance Hardcore » et « Alone Facing Death » en 2009. Il est également apparu sur la compilation Revelation Underground vol. 7 de votre webzine préféré. Cette année, c’est avec son premier album « A History of Violence » que le groupe revient, opus décrit comme une « ode à la violence quotidienne et aux vices de la race humaine ». Vous êtes prévenus !

En effet, ne vous fiez pas à leurs gueules d’anges car les membres d’INSIDE PROJECT ont sans aucun doute le diable en eux, et leurs instruments sont les armes qui vous convaincront.
L’album s’ouvre avec une intro malsaine et glauque à souhait. Surprenante également car on ne s’attend pas à ce genre de mélodies sombres et dramatiques, voire même poétiques, dans un album hardcore. Ce « A History of Violence », qui porte donc le même titre que l’EP, se compose en deux temps : une intro instrumentale qui se conclut par un chant violent d’entrée et des riffs qui le sont tout autant ! Le headbang sauvage peut alors commencer. La suite, « Hools no Rules » se veut – bien évidemment – violente également, de par ses chants hardcore vraiment pas contents, mais surtout par ses guitares et batterie qui ont presque quelque chose de martial et qui frôlent même le death metal. Les titres s’enchaînent merveilleusement bien, sous entendu sans une seconde de pause, et ne nous laissent par conséquent aucun répit. « White Trash Whore » est un autre exemple prouvant la mixité des styles chez INSIDE PROJECT : le hardcore flirtant avec la musique thrash et, comme déjà indiqué plus haut, le death. Vient ensuite le premier guest, Elie du groupe HELLBATS, pour le titre « Drop Dead » et nous n’entendons toujours pas les Bisounours arriver ; la musique est toujours aussi nerveuse et ce n’est pas Elie qui adoucira le chant. Maintenant place au génialissime combo de trois titres, « We All Die Alone », « The Lovely Bones » et « Black Sunday Bitch ». Le principe ici est que le premier est l’intro du deuxième qui est quant à lui l’intro du troisième… Vous suivez ? En clair, ces trois titres peuvent être considérés comme un seul et même morceau, en trois parties. Si vous n’aviez pas réussi à être immergé dans l’ambiance auparavant, « We All Die Alone » vous y aidera sûrement ! L’atmosphère y est digne de celle d’un film d’horreur et gagne progressivement en lourdeur quand finalement un rythme lointain de batterie se fait de plus en plus distinct… bienvenue dans « The Lovely Bones » où les instruments reprennent leur place et de façon agréable pour tout métalleux qui se respecte. INSIDE PROJECT est vraiment très doué pour les instrumentaux qui sont idéalement placés, pour une pause pas forcément rafraîchissante, mais qui compte bien au contraire vous emmener encore plus bas dans l’abysse. « Black Sunday Bitch » gagne donc en noirceur pour notre plus grand plaisir. « The Gravedigger » en est quelque peu la continuité et est l’un des meilleurs morceaux de l’album, notamment grâce à une espèce de moment de flottement où des voix d’orcs et des riffs puissants au rythme lent font la loi. Arrive le deuxième featuring, à l’intro on ne peut plus directe, « My Fists Hate Your Pride » avec Arsène de L’ESPRIT DU CLAN. C’est le seul titre dans lequel vous entendrez des paroles françaises. Exit le romantisme typiquement French, celles-ci n’ont rien de tendre. « Ruining Me », à l’atmosphère quasi Mortal Kombatesque et au son strident, pourra presque vous ruiner les oreilles juste avant de vous faire découvrir le dernier titre de l’EP, « The Firmament » qui est, quant à lui, sans paroles mais quand même pêchu, concluant ainsi cette ode en vous laissant vous reposer… tout sauf en paix.

Le diable sait que le hardcore – plus particulièrement son chant - ne fait pas partie de mes styles de prédilection et pourtant… le coup de cœur pour INSIDE PROJECT a été quasi immédiat ! Essentiellement grâce à cette ambiance cinématographique, ses guitares lourdes et intenses et son rythme interminablement entraînant. La richesse et la complexité de la musique ont donc fait accepter tout naturellement la voix de Manu à mon ouïe qui la trouve finalement logique et désormais indispensable et indissociable du reste. La production est excellente, la créativité est au rendez-vous et les INSIDE PROJECT font preuve d’une maîtrise parfaite. Quand on finit d’écouter « A History of Violence », on a la sensation d’être allé dans un endroit franchement pas chaleureux et qui nous rend complice d’actes de violence. Mais dès que « The Firmament » s’achève, on n’a qu’une envie : relancer le disque pour retourner dans cet univers. Ce groupe écrit, chante et joue avec ses tripes pour soulager les nôtres ; écouter « A History of Violence », c’est pousser le hurlement qu’on ose peut-être pas faire. Je vous conseille donc vivement de le découvrir si vous aimez l’alliage entre ambiance sinistre, metal hardcore et thrash, le tout basé sur une rage explosive, et d’oser aller les voir en live, car il paraît que c’est tout aussi brutalement jouissif (ils joueront au Klub de Paris le 7 juillet). En tout cas, c’est pour de pareilles découvertes et coups de coeur que j’aime ce travail ; merci INSIDE PROJECT !

The gravedigger






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