CHRONIQUES D'ALBUMS




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SACRED BLOOD
Alexandros [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 51.28 - Style : Epic power metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.pitchblackrecords.com/
Contact groupe : http://www.sacred-blood.com/sb/ http://www.myspace.com/sacredbloodgreece
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 23 juin 2012 - Chroniqueur : Nebelgesang
 

Oyez ! Soldats de tous âges, héritiers spirituels des grandes épopées européennes, passionnés de récits glorieux et de héros sublimes, revêtez vos armures, casques et armes en plastique. Chevauchez votre Bucéphale imaginaire, saisissez votre bouclier et réunissez-vous sous l’autel d’Alexandre le Grand… car les Grecs de SACRED BLOOD, actifs depuis 2003, célèbrent dans ce deuxième album intitulé « Alexandros », le légendaire souverain macédonien.

Attendez-vous donc à de l’epic metal chevaleresque, notamment inspiré par les « Kings » du genre que sont MANOWAR et VIRGIN STEELE… ou encore par la scène allemande des années 90 (RUNNING WILD et GRAVE DIGGER en particulier). D’ailleurs, l’artwork annonce d’emblée la couleur avec son dessin minimaliste du conquérant, des tons chauds (orange-jaune) et une iconographie simpliste au possible, qui provoquerait une apoplexie immédiate chez l’esthète classique. Ici, point d’originalité majeure, point de raffinement… Au contraire, c’est orthodoxe, parfois caricatural et « cheesy »… tout en étant bourré de créatine et de testostérone.

Dès l’introduction, « The warrior’s scion », avec sa cornemuse et ses imprécations guerrières, il est évident qu’« Alexandros » sera sous le signe de la grandiloquence épique de son génial inspirateur, bâtisseur d’Empire… s’élevant sur les ruines d’une scène « orpheline » de ses géniteurs (puisque MANOWAR se débat dans son propre cercueil avec un « Lord of Steel » très moyen, et que VIRGIN STEELE a une trajectoire en courbe sinusoïdale depuis plusieurs années).

Passée cette rapide mise en bouche, « The Bold Prince of Macedonia » conforte l’impression initiale laissée par « The Battle of Thermopylae : The Chronicle », quatre ans plus tôt : Il y a, chez ce trio athénien, un potentiel énorme, qui ne demande qu’à être exploité. Les riffs sont simples, heavy, avec un brillant jeu sur les rythmiques oscillant entre les croches et triolets (« metal gallop technique ») mid-tempo, quelques accélérations opportunes, et des solos dispensés avec intelligence, usant jusqu’à l’os la gamme pentatonique. Ajoutez à cela un usage ingénieux du synthé et des orchestrations (l’interlude « Golden shields in the sky » fera rêver les amateurs de peplums), majorant encore la dimension emphatique et majestueuse de l’ensemble et un travail vocal d’Epeios Focaeus de toute beauté (à l’aise tout aussi bien dans les voix de tête que dans les voix de poitrine), et vous obtenez un album « epic power metal » de qualité et joué avec conviction… rappelant par moments la scène italienne, HOLY MARTYR en tête, notamment dans « The battle of the Granicus (Persian in Throes)» et « Before the gates of Ishtar ».

Alors certes, on leur reprochera sans doute ce côté très orthodoxe, l’absence de véritables prises de risque, peut-être l’absence d’une identité plus marquée… et quelques naïvetés, défauts et autres temps faibles (« Marching to war » et « Death behind the walls »). Cependant, la présence de titres véritablement hymniques comme « Ride through the achaemenid Empire » ou « New God Rising (at the oracle of Siwa) » (avec son côté folk particulièrement réussi), constituent à eux seuls des arguments massue pour l’écoute de cet « Alexandros ».

Les ressources de la scène grecque ne sont plus à démontrer, et malgré les temps de crise que traversent les enfants d’Aristote, formateur d’Alexandre… SACRED BLOOD écrit en lettres d’or l’adage du fondateur macédonien : « Le soleil ne se couche pas sur mon empire ».








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