CHRONIQUES D'ALBUMS




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ARSTIDIR LIFSINS
Vápna lækjar eldr [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 77.46 - Style : Black Pagan
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.van-records.de
Contact groupe : http://www.arstidirlifsins.net/ http://www.myspace.com/arstidirlifsins
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 juillet 2012 - Chroniqueur : Bakounine
 

Y-a-t-il en Islande des groupes médiocres ?
Voila la question que je suis en droit de me poser, tant toutes les productions venues de ce pays et qui sont parvenues jusqu’à mes oreilles dégagent toutes quelque chose de particulier et qui me touche, du post-rock éthéré de Sigur Rós au metal planant de Sólstafir en passant par le pagan riche de Skálmöld et le stoner fou de Brain Police.

Árstíðir lífsins est un collectif islando-allemand contenant neuf membres dont deux principaux : le compositeur Stefán également chanteur, guitariste et bassiste et Árni qui s’est également chargé du mixage et de la batterie, du violon, de la contrebasse et de quelques voix. Le membre le plus connu est le chanteur Marsél également dans Helrunar. Il s’agit de leur deuxième album « Vápna lækjar eldr » racontant comme le premier des histoires dans le thème des sagas nordiques et de la littérature norvégienne.

Musicalement, il s’agit d’un black metal assez cru à la base mais contenant de nombreux éléments folkloriques et médiévaux, ce qui en fait quelque chose de pas du tout lassant et même de très varié sur la longueur. L’album est en effet très long, plus de soixante-dix minutes surtout en matière de black metal mais le son bénéficie d’une certaine diversité notamment vocale avec pas moins de sept voix différentes dont de nombreux chœurs. Pour le reste, on a des voix rauques et cadavériques, d’autres plus primaires et boisées, d’autres encore aiguës et inhumaines, des récitatifs et même de la voix féminine à certains moments. Des moments très planants et ambiants assez nombreux avec même des passages acoustiques assez fréquents avec notes de violon lancinantes (comme sur « Blóð-Þorsteinn eystri, sonr Helga, nafn sem mælt er með reiði þessa daga ») et à d’autres moments l’ensemble est plus rentre-dedans s’approchant parfois d’un Varg (« Gylðis kind hefr aldrei dvalist á einum stað »)et parfois complètement médiéval également voir néofolk à l’image de l’interlude « Mjök erum tregt tungu at hræra eðr loptvætt ljóðpundara » et son chant folklorique très grave avant un « Svo lengi sem Sutrs ætt ok ásmegir aðhafast, mun þessi jörð í ringulreið elta » avec son début très true black metal avant des passages plus ambiants où les claviers distillent des sons de cornes très épiques avant un passage rappelant Belenos. L’album s’achèvera même par une réadaptation d’un morceau d’Adam de la Halle, trouvère français du XIIIème siècle, sur « Fjörbann var mér alltaf við hlið er ófriðr kom upp ».

En fait, c’est réellement une musique qui s’écoute avec le chœur puisque pas si homogène que ça dans les structures ; il y a plein de trucs différents chez Árstíðir lífsins. D’un coté heureusement, puisque sinon on pourrait assez vite se lasser, mais d’un autre coté malgré la richesse du truc, je trouve tout de même difficile d’être captivé sur tout le long, certains passages auraient peut-être gagné à être raccourcis. Plein d'idées, une volonté énorme, mais un résultat un peu en deçà de ce qui était escompté.

Bref, une musique dont l’intégration mérite plusieurs écoutes attentives. Pas une œuvre easy-listening mais plutôt touffue qui rebutera à mon avis beaucoup de blackeux et attirera sans doute plus les fans de pagan et de folk. Un album qui perd également de l’absence de moments qui rentrent dans la tête : on sort de cette écoute content, avec l’impression d’avoir écouté un bon album mais au final, on n’en retient pas énormément le contenu.

Ek se framtid i isa broti






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