Les suisse de Godiva sortent leur second album après un album éponyme de 2003 qui avait déjà vraiment 'tout d'un grand ' . Ce " call me under 666 " ne fait que suivre la tendance avec un style que bien des groupes de heavy ont déjà utilisé, qui se rapproche de groupes tels que Dokken ( pour ceux qui connaissent ) avec un tempo en peu plus rapide.
La rythmique est très bonne et soutenue, leur heavy sonne assez rock'n roll, et le chanteur ( Fernando Garcia, ex VICTORY ) excelle dans son registre heavy assez aigue. Certes, j'ai eu l'impression d'avoir écouté ces titres une bonne centaine de fois, mais quand c'est bien interprété, quand la pêche et le feeling sont là, on oublie le reste et on adhère à toutes leurs compos.
Le titre ' Call me under 66 ' justement me fait un instant penser à un croisement entre du Dokken et du Pretty maids. Le chanteur se lâche bien, et monte la barre très haut. Petit bémol pour les guitares, car hors mis la rythmique efficace, il aurait pu y avoir plus de solos et d'intérêt dans les 6 cordes, passons. Le titre ' When lightning strikes ' est également excellent, et le refrain mélodique se retiens très facilement. Bon, à noter que dessus un riff a été pompé sur Megadeath mais on fermera les yeux.
Pour le titre ' Soulkiller ' , on aurait pu penser à une reprise de Judas priest, mais c'est bel et bien Godiva, dans une lignée très ' Painkiller ' !
Ce qui fait la force d'un tel album, c'est notamment le changement de riffs et de styles, avec des titres heavy speed, du heavy rock et du heavy thrash plombé, on ne s'ennuie pas malgré des compos qui auraient mérités d'être encore plus riches et abouties. A noter également que cet opus termine de façon très sirupeuse avec une très belle ballade sauce Tesla , et que le groupe nous offre même un clip vidéo qui reprend sans doute leur meilleur titre ( When lightning strikes ). Un très bon groupe qui devrait progresser à une vitesse fulgurante, vivement la suite !