CHRONIQUES D'ALBUMS




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ANAAL NATHRAKH
Vanitas [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 39.03 - Style : Extreme black/death metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk/
Contact groupe : http://www.facebook.com/anaalnathrakhofficial http://www.myspace.com/anaalnathrakh
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 23 septembre 2012 - Chroniqueur : Nebelgesang
 

En près de treize ans d’existence, ANAAL NATHRAKH est devenu sans conteste une référence d’agressivité, à force de coups de matraque sonore, une friandise acidulée de metal extrême déjanté, mixture de black/death et de ce que d’aucuns qualifient de grindcore.
Et en cette année 2012, l’émanation chaotique et barrée mis au jour par les esprits vraisemblablement déséquilibrés de Dave Hunt (V.I.T.R.I.O.L) et Mick Kenney (Irrumator), nous revient avec un septième album, sobrement intitulé « Vanitas ».

Depuis « The codex necro » (2001), et a fortiori depuis « Domine non es dignus » (2004), le duo anglais a trouvé sa formule et compose une recette quasi inchangée depuis lors : musique agressive, bloquée sur le mode blast avec des trémolos picking à foison, et quelques alternances rythmiques groovy, avec un mid tempo incisif, presque corrosif. La session rythmique guitare/basse, gavée aux hormones, est une machine de guerre dirigée contre les tympans des auditeurs, appuyée par des lignes vocales de V.I.T.R.I.O.L oscillant entre les hurlements déments, les vitupérations gutturales et les parties claires, désormais très classiques, voire un peu trop, tant elles ont tendance à intervenir à des moments bien définis et balisés.

Une formule récitée à l’envi, nous le disions, avec plus ou moins de réussite et d’inspiration. Puisque si les premiers albums brillaient par leur authentique brutalité, ainsi que par des riffs et enchainements accrocheurs, les dernières sorties tendaient à s’essouffler beaucoup trop rapidement, manquant d’inspiration et de prises de risques.
Alors qu’en est-il de ce « Vanitas » ? Parvient-il enfin à retrouver la petite touche de folie qui parvenait par le passé à faire la différence ?

Dès le titre liminaire « Pulvis et umbra sumus » ou sa continuation « In Coelo Quies. Tout finis ici bas » (vous noterez le français approximatif), les choses sont claires : ANAAL NATHRAKH fait du Anaal Nathrakh. Les rythmiques chaotiques, les parties hyperblastées, les riffs speedés sous amphétamines, cette fois un peu plus mis en valeur par une production légèrement moins généreuse quant au clic-clic de la boite à rythmes, ou encore les ambiances lourdes écrasantes et autres vociférations et voix claires possédées, tout y est. Il n’y a pas à dire, c’est sacrément efficace, avec une organisation et des mélodies simples, des transitions mid-tempo immédiatement accrocheuses (cf. « Feeding the beast »). Finalement, à première vue, rien de bien différent des opus précédents.

Vraiment rien ? En réalité, « Vanitas » redore quelque peu le blason d’ANAAL NATHRAKH en proposant notamment quelques « excentricités » ou nouveautés, certes a minima, via l’introduction d’éléments industriels (notamment dans l’excellent « You can’t save me, so stop fucking trying » et ses accents de fin du monde, « Make Glorious the embrace of Saturn » ou encore dans « Feeding the beast »), et en retrouvant ce souffle épique (avec les mélodies du titre conclusif « A metaphor for the dead » pour modèle), apocalyptique, qui parvenait jadis à faire du duo britannique une formation à part. Ces dix compositions ne sont certes pas dépourvues de temps faibles, et la folie palpable semble tout de même assez calibrée ; cependant, il est plaisant de constater qu’elles retrouvent une certaine expressivité, sonnant moins creuses et vides que dans « Passion » (paradoxe !).

S’il fallait vraiment reprocher quelque chose à « Vanitas » c’est sans doute que cet album ne va peut-être pas assez loin dans ses tentatives et écarts de conduite. On aurait aimé que ces nouvelles idées soient davantage creusées, mises en valeur, développées. L’avenir nous dira sans aucun doute si elles ne sont que caprice passager, ou une tendance à confirmer.

En fin de compte, « Vanitas » relève clairement le niveau après un « Passion » en roue libre et qui marquait assez clairement une dyspnée d’effort, même s’il ne suffira sans doute pas à évacuer l’impression d’un groupe qui récite ses gammes sans véritable renouvèlement. Cela dit, pour ceux qui n’attendent rien de plus que du ANAAL NATHRAKH pur jus, précipitez vous !








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