CHRONIQUES D'ALBUMS




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EKTOMORF
Black Flag [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 49.24 - Style : Neo / thrash metal
Informations :Disponible en digipack édition limitée
Interview :
Contact label : http://www.afm-records.de/
Contact groupe : http://www.ektomorf.com/ http://www.myspace.com/ektomorf
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 25 septembre 2012 - Chroniqueur : Mary.Scary
 

Si vous en avez assez que votre grand-mère vous dise « tu écoutes de la musique violente et ces musiciens sont très méchants », faites-lui donc un peu découvrir EKTOMORF, groupe de neo et thrash metal hongrois dont le chanteur, Zoltan Farkas, crie fort, certes, mais se la joue plus Dexter que Jack l’Eventreur.

Fondé en 1993 dans une petite ville proche de la frontière roumaine, EKTOMORF, leader du genre dans son pays natal, revendique une musique lourde et agressive conduite par son créateur originel, Zoltan, qui, à cause de ses origines tziganes, aurait été victime des préjugés et de racisme. Voilà comment créer un syndrome de Carrie sauf que Zoli préfèrera passer ses nerfs grâce à la musique plutôt que par le feu. Ouf ! Le résultat est donc un metal pugnace et pesant, porté par d’énormes riffs saccadés et portant sur des thèmes tels que la discrimination, la société branlante, la douleur et la haine… Largement abordés dans « Black Flag » dernier album en date.

C’est donc tout naturellement qu’un titre comme « War is my way » ouvre ce neuvième album. Comme l’indique ce titre tout comme le fait d’ériger un drapeau noir, la couleur dominante sera sombre, le chant empli de haine et la musique pleine de vigueur démesurée. Avec cette première piste, on peut facilement visualiser une bombe dont on aura préalablement allumé la mèche ; la flamme fera doucement son chemin jusqu’à la brutale explosion tant attendue qui ne s’estompera qu’à la fin du disque. « War is my way » est lourd, puissant et annonce déjà la suite.
« Unscarred », qui a récemment bénéficié d’un clip vidéo, endosse le rôle de hit single de « Black Flag » grâce à son refrain passe-partout et à sa mélodie facile à mémoriser. C’est aussi avec ce titre que EKTOMORF partagera le plus sa haine envers ceux qui démolissent des vies humaines, « Kill it » faisant de même mais à quelques degrés plus violents et avec des paroles plus radicales telles que « kill you and burn your body ». Mais rassurez-vous car, comme écrit en introduction, EKTOMORF est du genre à répondre à la violence par la violence et non à la créer, puisqu’il s’inspire du dégoût que peuvent engendrer violeurs et tueurs en série ainsi que du mal ainsi infligé aux familles des victimes.
« The Cross », « Enemy » et « Never Surrender » ont adopté d’infimes riffs de metal industriel, ajoutant encore plus de rythme et d’envie de courir sur les murs, tandis que « Cut it out » reprendra les quelques sonorités tribales qu’on attribuait déjà au groupe. Quant au début du titre « Black Flag », il semble nostalgique de l’album « The Acoustic » sorti également cette année mais bien moins que « 12 Angels » qui est quant à lui entièrement acoustique et, par la même occasion, un clin d’œil aux origines gypsies de Zoltan.
« Private Hell » empruntera plus ou moins le même chemin que « Unscarred », c’est-à-dire un metal dur avec un refrain « Fa si la chanter » que je trouve pour le coup plutôt raté, puisque les vocalises de monsieur Farkas paraissent fausses.
« The Pretender », la conclusion, fait office de balade s’orientant étrangement vers un metal pop digne du générique d’une série télé avec des adolescents en ébullition. Il est difficile de comprendre ce choix mais il s’agit en fait de la reprise du titre des FOO FIGHTERS, en version un peu plus nerveuse. On comprend mieux. Ce bonus track se révèle être au final un malus track mais avec un seul mauvais choix sur un total de quatorze pistes, on relativise.

EKTOMORF – que je qualifie d’équivalent de MACHINE HEAD hongrois, les envolées guitaristiques en moins - ne réinvente donc pas le style mais a le grand avantage d’avoir trouvé la bonne recette, celle qui fait plaisir à tous les coups et avec laquelle on se régale sans se lasser. « Black Flag » est un pur concentré de rage et comprenez par là qu’il est donc sans repos, excepté celui accordé par « 12 Angels ». Alors, non, EKTOMORF ne fait pas très original, peut sonner déjà entendu et avoir puisé ses inspirations chez SOULFLY et autre SEPULTURA, mais ne vaut-il mieux pas une presque copie réussie plutôt qu’une nouveauté bâclée ? Votre point de vue à ce sujet déterminera donc votre appréciation de « Black Flag » !








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