CHRONIQUES D'ALBUMS




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ACID BRAINS
Maybe [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 29.30 - Style : Rock alternatif/grunge
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.redcatpromotion.com
Contact groupe : http://www.acidbrains.com http://www.myspace.com/acidbrains
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 octobre 2012 - Chroniqueur : ZERO
 

Les quatre membres d'Acid Brains sont des vétérans de la scène rock italienne . En effet, le groupe s'est formé à Lucca en 1997 et en quinze ans d'existence, le quatuor a délivré pas moins de trois démos et trois albums signés, comptant une apparition régulière dans tous les médias transalpins consacrés aux musiques rock et alternatives (dont des pointures comme Rock Sound) . Forts de cette expérience, ils nous proposent aujourd’hui leur quatrième effort « Maybe », avec la volonté de divertir leur auditeur en explorant tous les spectres du rock, du grunge, du punk voire du metal . Leur mot d'ordre sur cet opus tient en une phrase : Aller à l'encontre des clichés et surprendre . Mais qu'en est-il en substance ?

Acid Brains est constitué d'un line-up classique pour le genre : guitare/chant, guitare, basse et batterie . D'emblée on est frappés par la production d'une très bonne qualité. Tous les éléments sonores s'intègrent parfaitement au mix général, rien n'est mis trop en avant ou en retrait, le tout au service des compositions qui sont très intelligibles. On n'a alors jamais besoin de tendre l'oreille pour savoir ce que fait chaque instrument : la batterie est impeccable, la basse ronfle puissamment tout en étant compréhensible et on distingue parfaitement les deux guitares qui se complètent et s’entremêlent tout au long de l'album. Un premier bon point pour les Italiens.

En revanche, là où le bât blesse, c'est dès lors qu'on s'attarde sur l'originalité du contenu. Pour une formation voulant aller à l'encontre des clichés, j'ai plutôt eu l'impression qu'ils tombaient parfois cruellement dedans au lieu de les tourner en dérision en les adaptant à leur sauce. Pour résumer , on sent clairement les influences de Weezer sur les morceaux et passages plus pop (« Go back home », morceau assez quelconque et sans grande saveur), alors que tout l'album est empreint de relents nirvanesques sur les morceaux plus pêchus, la voix du chanteur Stefano Giambastini rappelant parfois furieusement celle de Kurt Cobain ou même Daniel Johns de Silverchair ( « Fremo »).

« Maybe » est constitué  de neuf morceaux, les six premiers en anglais et les trois derniers en italien. J'avoue avoir apprécié cet effort de fournir trois titres dans leur langue maternelle. De mon point de vue, n'importe quelle langue peut sonner aussi bien que l'anglais et je soutiens toujours les groupes qui prennent ce parti ( Dir en Grey en japonais, Tol en ukrainien pour ne citer qu'eux). Et voilà que nos amis d'Acid Brains me mettent littéralement "le cul entre deux chaises" !

Le premier morceau « Go Back Home » est d'un classicisme sans nom, grunge et banal. Le deuxième comme je l'ai dit précédemment une ritournelle pop assez fade. Peu convaincu, le troisième titre part dans deux minutes du punk old shcool que ne renierait pas Rancid, sans grand charme toujours mais de bonne facture. Je commence à me dire qu'ils sont passés à côté des objectifs annoncés et qu'ils ont sauté à pieds joints dans les clichés au lieu de les prendre à contre-pied…

Mais qu'entends-je ? Le quatrième morceau très Nirvana dans l'esprit me fait tendre l'oreille. Une certaine tension, de la mélancolie s'en dégage, de l'âme quoi ! Ce qu'on était en droit d'attendre au final. S'enchaîne un titre pop qu'on peut largement qualifier de tube et qui s’intitule à juste titre « Enjoy ». Les quatre d'Acid Brains se rattrapent de fort belle manière et cette bonne impression ne nous quittera pas jusqu'au terme de l'album. Ça y est, la magie opère et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'on écoute jusqu'au bout « Maybe » qui s'achève sur les trois morceaux écrits en italien qui sont à mon sens les plus réussis (tout particulièrement l'ultime chanson « Dimetico » ). On peut alors se demander s'il n'aurait pas fallu pour le combo œuvrer exclusivement dans leur langue maternelle tant ces trois derniers titres donnent l'impression de survoler le reste de l'album.

Au final, cet album reste une bonne surprise. Et malgré un départ peu convaincant ou un manque d'originalité global si ce n'est flagrant par moments, Acid Brains a réussi son pari : nous faire passer un bon moment en nous mettant leur quatrième bébé entre les oreilles ! A découvrir.

IO ERO MORTO






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