CHRONIQUES D'ALBUMS




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NAER MATARON
ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 36.45 - Style : Death
Informations :Egalement disponible en version vinyl
Interview :
Contact label : http://www.witchinghour.pl/
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/naer-mataron-official/122029807867493 http://www.myspace.com/naermataron
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 03 novembre 2012 - Chroniqueur : Lemniscate
 

Nouvel album pour les Grecs de NAER MATARON, qui ont bien changé depuis leur dernier album en 2008. Départ du chanteur Vicotnik pour être remplacé par Kaiadas, remaniement du line-up en trio (Indra à la guitare, Kaiadas à la basse et au chant et Asmodeus Draco Dux à la batterie), révélations sur les activités politiques du nouveau leader Kaiadas (on passera sur ce sujet, chacun en pense ce qu’il veut) et enfin, départ de chez Season of Mist pour signer chez Withching Hour.
Nul doute que ce « ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ » (Long Live Death) suscite curiosité et interrogation.

Pour commencer, il faut souligner que ce disque ne prône aucune idéologie politique de quelque nature que ce soit, les grecs sont restés fidèles à eux-même en parlant de mort, occultisme, etc…
NAER MATARON a changé de chanteur et ça s’entend. Hormis quelques rares moments, comme durant le titre « Ode to Death », le groupe a laissé le black de côté pour privilégier un gros death bien gras qui frôle par moment avec les albums « Demigod » ou « The Apostasy » de BEHEMOTH. Le disque commence avec une intro légère dans laquelle on retrouve la chanteuse Jarboe en voix parlée, et ensuite le rouleau compresseur se met en marche pour ne s’arrêter qu’avec l’album. Les blasts s’enchaînent, Asmodeus joue pied (et main) au plancher durant toute la durée de l’album, Kaiadas nous présente sa voix massive et imposante, la durée des titres (5 minutes pour le plus long) accentue le côté rouleau compresseur, mais on regrettera le manque d’aération de cet album. En effet, mis à part quelques rares breaks comme sur « Faceless Wrath of Oblivion », ou un temps de silence comme sur « I Am Lucifer, Messenger of Your Death », rien n’aère ce déballage de violence compacte.
Autre ombre au tableau : un manque de recherche au niveau des riffs. Ils ont beau être efficaces, il n’empêche qu’ils ont été usé (voire abusé) maintes et maintes fois avec d’autres groupes par le passé, et rendent cet album simpliste sur le plan de sa composition.


Simple, sombre, puissant, efficace, violent, compact, ce ne sont pas les adjectifs qui manquent pour qualifier ce disque qui, de part sa courte durée, sonne comme une grosse baffe et laisse un gros vide une fois arrivé à sa dernière seconde.
Un album réussi au vu de la multitude de changements que le groupe a connu depuis « Praetorians », on espère juste que le prochain ne sera pas aussi simpliste.








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