CHRONIQUES D'ALBUMS




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GERM
Loss [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 34.46 - Style : Black métal atmosphérique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.infektion.pt
Contact groupe : http://www.facebook.com/germofficial http://soundcloud.com/germoficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 décembre 2012 - Chroniqueur : ZERO
 

Épineux sujet que cet album... Pour être franc, je n'avais jamais rien entendu de la sorte et alors même que je l'écoutais en boucle afin de le chroniquer, je n'arrivais toujours pas à savoir sur quel pied danser... Germ est un projet solo mené par un certain Tim depuis 2003. Selon le press book, notre homme est un musicien accompli et renommé en Australie, tour à tour compositeur de musique pop et batteur de session pour diverses formations (Austere, Grey Waters, Desolation). Après un Ep de trois titres en 2006, il poursuit son effort et sort sous le nom de Germ un premier album en 2011 et enfin l'objet de notre attention « Loss » cette année. Si l'on s'en tient aux informations fournies par son label, Germ « a été acclamé par la presse du monde entier », etc. Au risque de m'attirer les foudres de la presse mondiale, advienne que pourra, son travail ne sera pas célébré dans nos pages.

Si je devais résumer « Loss » en une expression je dirais que c'est un condensé de mauvais goût, une quasi-insulte pour les tympans. La musique de Germ mélange un chant pop venu tout droit des années 80, des riffs de guitare tout aussi convenus et ringards les uns que les autres, des boucles électroniques et autres lignes de clavier que ne renierait pas Jean-Michel Jarre et des patterns de batterie redondants à souhait. Autant jouer la carte de la franchise, j'ai même eu une crise de fou rire à l'écoute du troisième titre de l'album. Car non content de pousser la chansonnette (attention le bonhomme chante juste et s'en tire parfois avec les honneurs question créativité si l'on est fan de Savage Garden...), la moitié du temps il hurle à pleins poumons pour un rendu sonore que je vais peiner à décrire avec des mots. Comment dire... Même dans le true black metal, on n'avait jamais entendu un chant aussi extrême ! On a l'impression d'entendre une vieille dame se faire rudoyer par une bande de fauves enragés, une banshee soumise à la torture par un inquisiteur médiéval des plus pervers. Et croyez moi, quand on passe abruptement au cours d'un morceau au chant clair blindé d'effets à ces hurlements sauvages, la surprise est de taille. Personnellement, je me suis tenu les côtes pendant quinze bonnes minutes tant ce choix de chant est aussi incongru que malvenu.

Pourtant, la production est de bonne facture et, techniquement, Tim est un bon musicien qui sait aussi bien jouer du piano ( « loss », le titre clôturant l'album interprété uniquement au piano est très agréable à écouter) que de la batterie et de la guitare. Le souci vient de l'incohérence complète habitant cette « œuvre ». On ne sait jamais où l'artiste veut en venir, nous perdant entre ambiances atmosphériques, lyriques, sombres ou épiques. Pour ne pas gâcher l'ensemble, les mélodies sont affligeantes de ringardise alors qu'on sent bien que le but recherché est tout autre. Malheureusement, le niais prend le pas sur l'émotionnel pour un résultat des plus indigestes.

Histoire de ne pas bâcler ma chronique, je suis quand même allé faire une longue promenade dans le cyber espace en quête d'informations sur cet obscur one man band australien. Et il s'avère que Germ a ses fans dans le monde entier, criant au chef-d’œuvre ça et là de par les forums. Cela n'a influencé en rien le papier que vous venez de lire, mais si des adorateurs de Tim tombent sur mon article, veuillez excuser la dureté de mes propos. Car en toute objectivité, « Loss » n'est dans le meilleur des cas qu'un O.V.N.I à écouter par pure curiosité, ou à mettre subrepticement dans son lecteur quand la soirée bat son plein pour observer la réaction choquée de ses convives. Nous ne sommes pas loin de l'échec artistique complet...








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