CHRONIQUES D'ALBUMS




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MARILLION
Sounds that can’t be made [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 74.19 - Style : Prog Rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://ear-music.net
Contact groupe : http://marillion.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 décembre 2012 - Chroniqueur : Dinka
 

Mon histoire d’amour avec MARILLION a commencé au début des années 2000, lorsque la Métalleuse que je suis a acheté, sans trop savoir pourquoi, d’ailleurs, l’album « Brave ». Je n’étais pas du tout intéressée par la scène rock progressive à l’époque, mais cet album trouvé par hasard s’est révélé tellement beau et fascinant que MARILLION s’est infiltré à tout jamais dans mon univers musical, se réservant une place de choix dans mon panthéon personnel.
MARILLION est donc un groupe de rock progressif anglais, à la carrière qui remonte au début des années 1980. « Sounds that can’t be made » est leur 17em album (!), mais malgré cette longue carrière jalonnée de nombreux chefs d’œuvres, MARILLION reste un groupe méconnu du grand public, car boudé par les médias, indépendant, et financé en grande partie par leur horde de die-hard fans tout dévoués à la cause. Leur qualification récurrente de « best kept secret of the music industry » n’est pas usurpée! Ce groupe est composé de musiciens d’exception : Mark Kelly aux claviers, Steve Hogarth au chant, Pete Trewavas à la basse (que l’on entend aussi dans le supergroupe TRANSATLANTIC), Ian Mosley à la batterie, et Steve Rothery, le guitariste au ‘feeling’ légendaire.

Après leur chef d’œuvre « Marbles » de 2006 et l’assez décevant « Happiness is the road » en 2008, qu’en est-il de leur dernier album ? Vu la longueur des chansons, on peut déjà se réjouir : MARILLION semble être revenu à la forme de « Marbles » - le premier titre, « Gaza », dure 17 minutes, cela s’annonce monumental! C’est aussi la chanson la plus controversée du groupe, dû au thème de ses paroles (un enfant qui raconte sa vie quotidienne sur la bande de Gaza).
Musicalement, « Gaza » montre une fois encore ce que MARILLION est capable d’engendrer: d’imposants morceaux de rock progressif avec une narration brillante, tant dans les paroles que dans cette musicalité parfaitement maîtrisée qui nous embarque dans un arc-en-ciel d’émotions. La guitare de Steve Rothery se fait plus agressive que d’habitude, les claviers ont des moments d’expérimentations; leur son, tout en restant reconnaissable entre mille, intègre des humeurs nouvelles et les éléments différents qu’ils avaient commencé à approcher dans leurs derniers albums. Les chansons plus courtes, comme « Power » ou « Invisible Ink », au refrain catchy et au final épique, me rappelle les belles performances de l’album « Somewhere else ». « Montréal » est une longue dédicace à leurs fans outre-Atlantique et aux « Marillion weekends » qui ont été organisés là-bas (si comme moi vous y avez assisté, cette petite attention vous fera certainement plaisir!). Steve Hogarth est au meilleur de sa forme et sa voix enchanteresse vous fera passer par une myriade d’émotions. La basse reste très mélodique et les rythmes sont menés d’une main de maître. Rothery a toujours son feeling à fleur de peau, mais malheureusement ses soli ne sont pas aussi dévastateurs que ce que son immense talent lui permettrait d’accomplir.

« Sounds that can be made » montre que MARILLION a encore de belles choses à exprimer et n’a pas perdu son ambition musicale. Sans atteindre la splendeur épique de « Marbles », « Brave », ou encore « Script for a Jester’s tear », le groupe continue de cheminer avec la même passion et générosité caractéristique. Si vous êtes de ceux qui les avaient perdu de vu quelque part dans les années 90, ou après le départ de Fish, je vous recommande de vous pencher sur leur carrière plus récente. Elle vaut le détour.








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