CHRONIQUES D'ALBUMS




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ABSTRUSA UNDE
Introspection [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 51.02 - Style : Black metal avant gardiste
Informations :
Interview :
Contact label : http://apathiarecords.com/fr.php
Contact groupe : http://thibaultschwartz.com/abstrusa-unde/ http://www.myspace.com/abstrusaunde
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 05 janvier 2013 - Chroniqueur : daills
 

‘Introspection’ est le premier album d’ABSTRUSA UNDE, groupe de black metal avant-gardiste, qui ressort aujourd'hui chez 'Apathia Records'. Fondé en 2007,par Thibaut Schwartz, ABSTRUSA UNDE a toujours cherché à intégrer différents courants musicaux en une entité cohérente. A l’origine du projet, il y avait l’idée de monter une pièce musicale de 70 minutes, basée sur le mythe d’Orphée, mythe qui illustre le pouvoir ensorcelant du chant et de la poésie. Après deux années de travail, cet ambitieux projet fût abandonné ; quelques changements de line-up plus tard, ABTRUSA UNDE s’est recentré avec ‘Introspection’ sur des compos moins complexes, techniquement. Cependant, que les choses soient claires : en abandonnant le mythe d’Orphée, ABSTRUSA UNDE n’en a pas pour autant vendu son âme aux enfers ; moins complexe techniquement peut-être, mais ne vous attendez pas à des compos techniquement basiques à la AC/DC. ABSTRUSA UNDE, nous le verrons tout au long de cette chronique, sait manier de multiples influences sans jamais tomber dans la facilité.

Quelques notes de piano bien tristes viennent nous plonger, tel un artefact d’hypnotiseur, dans un état introspectif. S’y mêlent rapidement des nappes de synthé à l’ambiance horrifique. Cette mise en contexte faite, le deuxième morceau, ‘Hamsa Lonri’, nous plonge dans le vif du sujet. Une voix lyrique vient se poser sur une batterie fine et soignée, puis rapidement, le chant black et les guitares saturées donnent puissance au morceau, sans dénoter l’ambiance générale, sombre/noire. La superposition des deux voix est plutôt harmonieuse.
De façon générale, même si le son n’est pas parfait et manque un peu ‘d’épaisseur’, le tout est propre et l’on parvient à bien percevoir les nombreux instruments, voix et divers bruitages, ce qui n’est déjà pas une mince affaire.
Car la musique d’ABSTRUSA UNDE, à l’image d’un cerveau, dont une coupe anatomique orne la pochette, est plutôt bouillonnante d’idées.
‘Al Aklorodan’ renforce le côté loufoque et baroque. Les passages rapides et death évoquent un groupe comme IMMORTAL. Le chant lyrique se fait décalé. C’est osé, mais le tout passe très bien, preuve que le groupe maîtrise techniquement. C’est parfaitement joué, parfaitement chanté et il le fallait pour pouvoir exprimer autant de choses sans tomber dans la cacophonie.
Le point fort d’ABSTRUSA UNDE est indéniablement de savoir nous immerger dans des ambiances ; la musique est très ‘scénarisée’, à tel point que l’on a très souvent une bande film qui défile à l’écoute des titres.
L’ambiance est souvent ‘horreur’ (les pleurs d’un bébé qui s’enchaînent sur un cri ‘black’ déchirant de douleurs). On pense à KING DIAMOND (l’intro de ‘Carrousel’ et ses cris d’enfants sur une fête foraine !). Cependant, on ne parle pas d’horreur/gore, mais plutôt d’un mélange d’horreur et de baroque à la Tim Burton. ABSTRUSA UNDE a une musique réellement onirique, en cela l’image de l’introspection est bien vue. Tout l’album nous invite au rêve et l’on navigue dans les méandres complexes de l’inconscient avec sa propre logique. On croirait du DALI transcrit musicalement.
Même l’instrumental, ‘The Gutter’, s’avère original. C’est fin, subtil ; les rythmes sont variés, les passages calmes alternent à ceux plus violents.
Il est à noter un très joli break sur le morceau ‘Lost For Life’, qui évoque une musique de cabaret du début 20e Siècle.
L’album se termine sur un long morceau, ‘SUUME KUALTA’, qui à lui seul résume bien la musique du groupe : complexe, baroque et ambiancée. La fin du morceau mélange piano/ electro/ cavalcades ‘black’/ riffs ‘heavy’…, judicieux mixte entre passé et modernité ; c’est frénétique.

Voilà donc beaucoup d’éléments intéressants dans la démarche artistique de ce premier album ; c’est original, plein d’idées et techniquement, ABSTRUSA UNDE est à la hauteur de ses ambitions.
Je ne peux donc que vous invitez à acheter l’album de toute urgence et à soutenir le groupe sur scène.
On leur souhaite donc beaucoup de belles choses pour 2013.

Suune Kvalta






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