JEROAN DRIVE
Deathrow Industry [ 2005 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 11.46
Style : Post Hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.thecodebreaker.net
  Contact groupe : http://www.jeroandrive.com
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 juillet 2005 , réalisée par PESTE NOIRE
   
Jeroan Drive est un quartette Norvégien, signé sur le label anglais « Code : Breaker Records », basé dans la ville de Bergen, au combien haut lieu du black metal. Mais la musique du groupe n’a rien de black metal du tout, on pourrait au contraire qualifier les cinq titres de leur nouvel album « Deathrow Industry » de stoner-punk rock.

A album court, chronique courte, et j’avoue que ceci m’arrange pas mal…
Dès le premier coup d’œil sur cet album, je veux dire sur la jaquette de celui-ci (un fond crème, garni d’un demi cercle orange pâle côté gauche, dans lequel on pourra observer un crâne gris, de la bouche duquel s’échappent des lignes d’un orange plus vif, l’une d’entre elles portant les noms du groupe ainsi que de l’album), on est en mesure de se faire une idée très précises de ce qui nous attend sur le cd : le minimalisme exacerbé de l’artwork, n’a d’égal que l’ennuyeuse simplicité de la composition du groupe…

Même si « Deathrow Industry » est bien produit et bénéficie d’un son de qualité, les titres en eux-mêmes gâchent tout cet effort, par leur manque manifeste d’intérêt, et, au final, ces points positifs s’avèrent être les seuls du cd..
En effet, cette composition musicale se trouve à la croisée des chemins du hardcore, du stoner (mais bien minimal), d’un néo-métal de piètre qualité et de la punk rock sauce offspring (dont l’omniprésente et exaspérante ombre plane sur l’album tout du long).
Les vocaux sont hurlés de manière linéaire et monocorde.
Les riffs semblent n’avoir bénéficié que d’un demi travail de composition tant ils sont simplistes, et tant, titre après titre, ils se ressemblent presque tous (trois à quatre notes, sans pêche, ni vie).

Bref, c’est d’un ennui à crever, proche du supplice auditif à la longue. Enfin, estimons-nous heureux encore, ça aurait pu être pire : « Deathrow Industry » est relativement court (onze minutes et des bananes) et du coup, moins difficile à supporter.

3/10 pour la production (mais pour rien d’autre)…







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