CHRONIQUES D'ALBUMS




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RIVERSIDE
Shrine of a new generation [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 50.55 - Style : Rock Progressif
Informations :Disponible en CD / 2LP / digipack edition limitee / version digitale
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Contact label : http://www.insideoutmusic.com/
Contact groupe : http://riversideband.pl/en/ http://www.myspace.com/riversidepl
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 janvier 2013 - Chroniqueur : sarvgot
 

Cela faisait quatre ans que Riverside était attendu dans les bacs. Peu surprenant, car le groupe a su se forger une réelle identité et un nom dans le milieu du progressif grâce à des albums de qualité : pour preuve leur trilogie terminée en 2007 avec l’excellent RAPID EYE MOVEMENT. Si les quelques dernières livraisons du groupe s’étaient plutôt orientées metal, cette fois, les Polonais reviennent à leurs premières amours avec un SHRINE OF NEW GENERATION SLAVES beaucoup plus rock, mais toujours aussi teinté de prog. Un album marqué par les influences de Mariusz Duda, principal compositeur, et avec lequel, le quatuor achève de nous convaincre qu’il est bien l’un des piliers actuel du rock progressif !
Et dans SHRINE OF A NEW la première des influences se trouve aussi dans le concept de ce dernier. Sombre vision du monde actuel où la société régit les faits, gestes et gestion du temps des individus, d’où « l’esclavagisme actuel » selon Mariusz. Sorte d’écho au ANOTHER BRICK IN THE WALL des Floyd ou à certaines des thématiques chères à RUSH. Comme références, on note bien pire, avouez… Mais cela ne suffit pas forcément à faire un bon disque, encore faut-il avoir le talent. Et les Polonais n’en manquent pas, rassurez-vous, à la vue de la qualité musicale de cet opus.

Une basse très présente, donnant a la musique une consonance un peu jazz, des arrangements très riches et fouillés (« ESCALATOR SHRINE », au hasard), des mélodies somptueuses (ce solo de gratte sur « WE GOT USED TO IT »), par où commencer ?

Si l’album ne s’apprécie qu’au fur et à mesure des écoutes, certains titres restent accrocheurs dés le départ : « FEEL LIKE FALLING » grâce à sa mélodie, tout comme « THE DEPTH OF SELF-DELLUSION » dont les lignes de chant sont dignes d’un grand groupe. Et sur ce point, plusieurs écoutes successives et inlassables ne trompent pas ! D’autres titres accrochent grâce à leurs riffs, on pense surtout au premier titre et à « CELEBRITY TOUCH » possédant un certain swing et ce riff si 80’s. Ce titre possède également ce charme jazzy auquel nous faisions références grâce a ce clavier très ‘Hammond’. Une autre grande satisfaction de l’album est la voix si marquée et caractéristique de Mariusz, parfaitement reconnaissable. Tous les grands groupes ont bâti leur succès aussi sur le charisme de la voix. Ainsi en va-t-il des Polonais. Et puis il y a ces petits détails qui se livrent à vos oreilles attentives quand vous prenez la peine de les entendre. Le groupe a, semble-t-il, mis un point d’honneur à travailler les arrangements et les petits effets, si l’on laisse de côté cet effet barbare et lassant de synthétiser grossièrement la voix du chanteur (« NEW GENERATION … », « CELEBRITY TOUCH »). L’utilisation des claviers, moins systématique qu’auparavant, reste discrète et subtile. Un peu de Glockenspiel. Un ou deux samples, du saxophone. Des passages qui sortent des sentiers battus : cette basse galopante (« Deprived »), ces sons de guitares originaux (en intro de « THE DEPTH OF SELF-DELUSION »)… Trois petits points qui en disent longs.

Mais LE morceau de l’album, la pièce maîtresse, celui qui regroupe beaucoup de ces éléments cités juste avant, ce morceau sera définitivement « ESCALATOR SHRINE ». Un titre de douze minutes assez exceptionnel dans sa construction et son ambiance, qui passe en revue les influences suscitées. Ambiance latine en introduction, des sonorités Pink-Floydiennes qui se font apprécier sur ce pont en milieu de morceau (directement inspiré d’ECHOES) en se mélangeant à des effets brillamment tirés de chez Dead Can Dance, comme ce final : ésotérique ! Le mélange ne paraissait pas évident au premier abord, mais a été réussi par Riverside, qui montre là un grand sens de la composition, montrant quelques rapprochements avec Opeth (« HERITAGE ») sur ce titre.

En guise de conclusion : écoutez le dernier Riverside ! Nous sommes loin d’en avoir fait le tour et se classe déjà comme l’un des tout meilleurs albums du groupe.








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