CHRONIQUES D'ALBUMS




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HYPOCRISY
End Of Disclosure [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 43.45 - Style : Death Metal
Informations :
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Contact label : http://www.nuclearblast.de/en/
Contact groupe : http://www.hypocrisy.cc/ http://www.myspace.com/hypocrisy
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 février 2013 - Chroniqueur : Chart
 

L’avantage lorsque l’on suit ce que fait Peter TÄGTGREN, c’est que l’on n’attend jamais très longtemps entre deux sorties. Notre homme multiplie les albums aussi bien avec PAIN qu’HYPOCRISY, sans parler de son activité en tant que producteur au sein de son fameux Abyss Studio. Sa discographie est plus longue que la plus grande majorité des musiciens metal, à part peut-être celle de Devin TOWNSEND ! Après une escapade de plusieurs années avec PAIN, notre homme est de retour en ce début d’année 2013 avec un nouvel opus d’HYPOCRISY, « End Of Disclosure » définitivement remarquable.

Dès les premières notes du premier morceau, le si bien nommé « End Of Disclosure », on reconnaît d’emblée le savoir-faire de sieur TÄGTGREN. La production est encore une fois énorme ; c’est à croire que sa progression en tant que producteur est perpétuelle. Je me souviens l’avoir entendu me dire en interview que son dernier album était toujours plus abouti que son prédécesseur. C’est à nouveau vérifiable cette fois-ci. « End Of Disclosure » est à ce jour le meilleur album en termes de production sorti des Abyss Studios. Tout y est parfaitement équilibré. L’ensemble sonne avec une puissance certes typique du groupe, mais dont les limites sont à nouveau repoussées. L’écoute de « The Eye » devrait vous permettre de comprendre aisément de quoi il retourne.

HYPOCRISY a souvent par le passé attaqué ses albums par des morceaux lents, « The Fourth Dimension » (1994), « Abducted » (1996)… C’est à nouveau le cas ici alors que d’autres préfèrent boucler leur album par ces mêmes morceaux lents. « End Of Disclosure », le titre que l’on peut aussi écouter et télécharger légalement en format promotionnel sur le site de Nuclear Blast, est encore une fois une pièce maîtresse. Tous les ingrédients sont réunis pour un grand moment de symphonie typique de notre homme. On se souvient des classiques « Roswell 47 », « A Coming Race », « Fractured Millenium » ou encore « The Final Chapter » et bien permettez moi de vous dire que ce nouveau titre n’a absolument rien à leur envier et mettra tout le monde d’accord sur la nécessité d’écouter rapidement la suite de ce disque ! Et bien la suite est quelque peu différente. On revient au death metal suédois avec « Tales Of Thy Spineless ». Encore un morceau qui ne manque pas d’énergie ! Horgh nous fait une belle démonstration de son savoir faire derrière les fûts. On reconnaît bien sa façon de frapper, d’enchaîner patterns et roulements avec une grande dextérité et une précision chirurgicale. Étonnamment, si Peter n’était pas au chant et les claviers absents, on penserait presque à IMMORTAL en écoutant ce morceau. « The Eye » s’introduit en douceur sur une belle mélodie avant de s’embarquer sur un riff mid tempo où la basse vient vous fracasser les oreilles. Mikael HEDLUND a toujours bénéficier d’un son incroyable et cette fois, et bien, c’est encore mieux qu’à l’accoutumée. Ce morceau est réellement catchy de bout en bout. Les introductions de cet album sont particulièrement bien travaillées comme en témoigne encore une fois celle de « Untill We Fall ». Autre belle pièce de cet album, « 44 Double Zero ». On est encore sur des mid tempos très puissants et des riffs franchement catchy, de quoi vous faire headbanger sans relâche du début à la fin de ce titre. On retrouve beaucoup de lourdeur sur « Hell Is Where I Stay » mais avec toujours cette touche mélodieuse incomparable. Après un « Soldier of Fortune » lui aussi dans les mêmes caractéristiques, on a droit à un « When Death Calls » encore une fois remarquable. Si Peter TÄGTGREN a pris son temps pour sortir cet album avec HYPOCRISY, on l’en remercie grandement car sincèrement, une telle pièce, aussi bien travaillée mérite d’être écoutée avec la plus grande attention. On conclut enfin ce disque un peu comme on l’a découvert, avec un morceau lent, mélodieux, à la limite du symphonique, « The Return ».

HYPOCRISY signe un retour remarquable qu’il ne faudrait rater sous aucun prétexte ! D’ailleurs, pour ceux qui ne le savent pas encore, il n’y aura seulement que deux concerts en France sur la prochaine tournée, à Paris bien sûr mais aussi, plus surprenant, à Saint-Etienne. HYPOCRISY fait partie des ces grands groupes et donc, dans tous les cas, que ce soit sur album ou en concert, un groupe à ne pas rater et surtout pas après un tel album !








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