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ECLECTIKA Lure Of Ephemeral Beauty [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 58.26 - Style : Black Metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 08 mars 2013 - Chroniqueur : Chart | |
ELECTIKA est un trio formé en 2001 à Dijon. Le groupe a sorti en 2012 son troisième opus intitulé « Lure Of Ephemeral Beauty ». Le groupe officie dans un style proche du black metal où les boîtes à rythme ont remplacé les batteries et où le chant féminin côtoie les cris typiques du black. Il semblerait que ce groupe ne soit pas allergique aux sonorités quelque peu industrielles même si, bien entendu, il ne s’agit pas là de leur style de prédilection. Par contre, niveau production, on ne peut pas dire que le groupe bénéficie de moyens extraordinaires. Les cymbales de cette batterie sont tout simplement insupportables au bout d’un moment. C’est malheureux à dire mais avec ce son synthétique à souhait qui revient marquer les temps en permanence, on sature assez vite. C’est le genre de détail qui a vite fait de vous pourrir une écoute. C’est un point faible que je leur conseillerais vivement de corriger à l’avenir car même avec une production assez « cheap », le reste passe bien. On sait que le black metal a pour devise d’avoir un son crade et sans aucune surprise, on sait déjà que ça fonctionne très bien comme ça. Au niveau des compositions, il y a un peu de tout mais surtout beaucoup de riffs assez simples qui sont bien accrochés à leur temps. Cela me rappelle un peu la façon d’écrire de SATYRICON mais sans batterie. C’est un exercice à double tranchant. Dans un sens, on est sûr de bien se caler dans le rythme comme en témoignent les titres « Lure Of Ephemeral Beauty », « Room Nineteen » ou encore « Handicapped Sex In A Mental Orgy ». C’est un défaut qui pourra vite être corrigé si le groupe décide de prendre un vrai batteur qui leur apportera en plus un son acoustique qui ne peut être qu’un atout supplémentaire dans leur style. On trouve aussi sur cet album quelques surprises intéressantes, des plages réservées à l’ambiance comme en témoigne « Trauma 835 » ou à plus de guitares acoustiques comme sur « Sweet Melancholia » ou « Aokigahara ». C’est à mon sens ce qui fonctionne le mieux sur cet album. Je sais que cela peut paraître étrange mais parfois certains groupes montrent une puissance hors du commun lorsqu’ils laissent de côté l’électrique pour se consacrer à plus d’acoustique comme c’est le cas par exemple avec certains membres de GORGOROTH impliqués dans WARDRUNA. Certes c’est un peu nier l’ensemble du reste de l’album mais sincèrement, je trouve que c’est ce qu’il y a de plus convaincant et réellement abouti sur ce disque. Sans vouloir enfoncer cette formation qui présente certaines qualités indéniables, comme le chant féminin et le chant masculin tous deux impeccables et un goût assez clair pour le black metal inventif, je ne peux qu’attendre de voir ce que le groupe peut proposer en corrigeant ses défauts. Le potentiel est là mais la qualité peut être poussée encore plus loin. | |
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