Groupe suédois de hard rock, Last Autumn’s Dream est né pourtant en 2003 (et non dans les années 1990 comme le laisserait penser le style de musique et l’artwork). Ils sortent, avec « Ten Tangerine Tales » leur dixième album ! Mais leur carrière se concentrant essentiellement en Asie et en particulier au Japon, ils sont quasi-inconnus en France ! Petit détour donc par leur dernier-né dans cette chronique toute sympathique.

L’artwork peut surprendre le lecteur : très « Antiquité » dans sa forme, il rappelle beaucoup les artwork des années 1990, ce qui m’a fourvoyé. En lisant la biographie accompagnant chaque CD que les admins de ce site m’envoient, j’apprends qu’ils ont émergé en 2003 ! Les gars n’ont d’ailleurs pas chômé depuis, sortant dix albums, un live et un best-of ! Mais bref revenons à nos moutons. Après avoir admiré un artwork issu d’un ancien temps (ça m’a fait penser à de vieux Tokyo Blade), je mets la galette dans mon lecteur.

Et c’est là que j’ai constaté qu’ils étaient à fond dans le trip hard rock des années 1990 : pour tout vous dire, c’est un mélange entre les musiques de Tokyo Blade et du vieux Iron Maiden (le chanteur fait d’ailleurs du Dickinsonisme). Le gros défaut est qu’ils nous resservent une musique entendue et réentendue encore et toujours. Même s’ils l’assument, le fait de rester bloqués à une époque définie peut être désavantageux selon moi.

Mais cela a également d’autres avantages : c’est toujours aussi efficace, un peu comme un bon vieux AC/DC dont on ne se lasse pas. Et puis cette production parfaite, digne des plus grands studios ! Ajoutez à cela des musiciens carrés au talent indéniable et des paroles éclectiques, vous avez la matière pour vous éclater lors de l’écoute de cet album. Mais seulement si vous aimez le genre vieux son des années 90.

Voilà donc un petit album sans grande prétention. On peut tout de même déplorer un manque d’originalité et de profondeur, ainsi qu’un style trop old school au possible.