CHRONIQUES D'ALBUMS




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TRIUMPH
Live at sweden rock festival [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD album + DVD - Durée : 68.37 - Style : Hard-Rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : http://www.triumphmusic.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 mars 2013 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Je n'ai pas suivi la carrière de Triumph dans les années 80 ; rien ne m'a fait m'intéresser à ce groupe pourtant très connu à l’époque. J'aurais pu car j'ai en mémoire la pochette d'un de leurs albums (« Thunder seven ») qui trônait dans le magasin où j'allais acheter les vinyles que je découvrais avec délectation (Metallica, Accept, MSG, Raven, Motely Crue...)... Mieux vau tard que jamais, je découvre donc ce trio canadien qui s'est reformé spécialement pour le Sweden Rock Festival de 2008, d'où est tiré ce live...

A la première écoute, on n'a vraiment pas l'impression qu'ils se sont arrêtés en 1993, car l'osmose est bien là, l'amitié entre eux doit aider à garder cette cohésion... Le son est bon, l'énergie est palpable et on ressent un véritable enthousiasme de propager leur hard-rock bluesy et de refaire chanter un public chaud comme la braise sur leur tubes passés ("When the lights are down", "Lay it on the line" et son refrain entêtant et "Allied Forces"). Bluesy je disais car certains morceaux ont ce feeling chaud et lancinant comme ce "Never Surrender" et sa rythmique en son clair. Côté voix, le guitariste Rik Emmett et le batteur Gil Moore n'ont pas beaucoup perdu de leur superbe avec les années, quelques limites dans les aigus mais rien de très alarmant, leurs cordes vocales sont intactes et ne fléchiront pas jusqu'à la fin de l'album. La basse de Mike Levine est bien présente, presque trop forte sur "Rocky Mountain Way" et "Magic Power" et la batterie ne faiblit pas une seconde non plus, puissante et efficace. Seul le deuxième guitariste Dave Dunlop qui soutient la rythmique manque de punch et de clarté…
Lorsque Rick chante, on a parfois l'impression d'entendre Biff de Saxon, Paul Stanley de Kiss et même notre cher et regretté Dio, "Never Surrender" ressemblant étrangement à Holy Diver, du moins dans le couplet... Gil Moore a une voix plus éraillée à la Bon Scott en moins aigu, et c’est toujours étrange de voir un batteur chanter (enfin entendre, puis voir sur le DVD…)
On passe un très bon moment en passant d'un bon shuffle « I live for the weekend » au morceau épique "Blinding Light Show" que n'auraient pas renié Savatage, Queensryche et Iron Maiden... D'ailleurs, lorsqu'on écoute un peu les mélodies des twin guitars, on peut se demander qui a été influencé par l'autre... A méditer... Un très beau passage de guitare acoustique vient colorer le tout et on retourne naviguer dans le blues bon enfant "Rocky Mountain Way" gorgé de wah wah avant de sombrer dans la ringardise absolue : un solo des deux guitares, question/réponse des deux musiciens... c'est long, mais long.... et Rik Emmett remet ça tout seul et en encore plus long sur « Rock'nroll Machine ». Question : pourquoi tant de haine ? C'est fini les démonstrations bruyantes et sans queue ni tête, on n'a plus le droit de jouer comme ça, c'est banni dans la constitution rock depuis 1990 ! Blague à part, il reste encore ce beau morceau qu'est « Magic power », qui commence en ballade pour continuer en un mid tempo façon Journey. L'album se termine avec un bon morceau énergique, « Fight the good fight » où Rik détruit sa voix sur les derniers refrains et on se rue très vite sur le DVD pour voir un peu si tout le bien qu'on pense de cet album se retranscrit en images....

Eh bien oui, c’est même un peu mieux car nos chers musiciens ont la pêche et le public nombreux leur rend bien. Ils ont dû répéter des mois et des mois pour retrouver leur niveau d’antan et on les sent fiers d’être encore sur la scène musicale mondiale, ravis de l’accueil que leu fait le public suédois.

Une très belle représentation de ce que peut donner un très bon groupe des années 70/80 à l’heure actuelle, malgré un break de quinze ans. La suite nous dira s’ils referont des albums et des scènes ensemble… Moi je dis : « Yes ! »








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