CHRONIQUES D'ALBUMS




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OBSZON GESCHOPF
Highway of Horrors [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 64.37 - Style : Electro Gore Metal
Informations :
Interview :
Contact label : https://www.facebook.com/cemeteryrecords
Contact groupe : https://www.facebook.com/obszon.geschopf.7 http://www.myspace.com/obszongeschopf
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 21 mai 2013 - Chroniqueur : Mary.Scary
 

S’il y a bien un artiste qu’on connaît et qu’on encourage ici, c’est OBSZÖN GESCHÖPF ! Voilà dix-sept ans que REMZI KELLECI a créé son déjanté personnage et one-man band, tout droit venu des contrées froides de la Côte d’Opale. Et je suis d’autant plus fière de chroniquer son sixième album alors que je me remémore d’être allée chez lui, lui réclamer une dédicace sur « Yell of Fright » son tout premier LP, sorti en 2003 (je vous rassure, nous habitions la même ville.) Que de chemin parcouru depuis : des changements de line-up, des milliers de kilomètres sillonnés à travers le monde, des litres de sang perdus… Sans oublier la création de son propre label, Cemetery Records, qui a aidé «Highway of Horrors », nouvel opus de notre Obscène Créature, à voir le jour.

Cette autoroute des horreurs part en direction d’un mélange de styles, de l’electro gore EBM en passant par le metal industriel, le hip hop et le thrash death. Autant de genres qui ont fait la réputation d’OG mais qui reflètent également la richesse de sa culture musicale. Aussi, vous y croiserez des auto-stoppeurs de prestige, issus des plus grands noms de la scène metal française, tels que DAGOBA , ETHS ,TREPONEM PAL , L’ESPRIT DU CLAN , ULTRA VOMIT , CARNIVAL IN COAL… Douze arrêts sont prévus pendant le voyage, tous aux noms plus saignants et inspirés les uns que les autres… Une fois encore, OG joue avec les maux. Il joue également avec la folie, un de ses thèmes de prédilection et ce, rien qu’avec l’artwork. Comment rester indifférent devant la vision d’un clown encore plus menaçant que celui de Stephen King, au volant d’un camion de marchand de glaces et qui occulte volontairement l’existence de la pédale de frein ? Aussi, si l’envie vous prend de vouloir vérifier les titres, vous ne pourrez les lire qu’en tournant constamment le digipack, mettant ainsi en marche l’hypnotisante spirale. Mais alors si la perversité nous guette d’emblée, dès l’illustration, qu’en sera-t-il de la musique ?

Tout simplement à l’image de son auteur : folle, malsaine et vicieuse. Dès le premier titre, « Human Beast », on reconnaît la OBSZÖN GESCHÖPF touch et on en est presque rassuré, puisque la Créature promettait de l’innovation, un mot qui fait peur dans le monde de la musique. Résolument EBM, « Human Beast » vous plongera dans un décor poisseux, duquel vous n’en sortirez probablement pas indemne.
« Two Headlights Appear on the Road to the Carnival » (inspirée d’une histoire vraie) bénéficie d’une longue intro à grand renfort de riffs répétitifs, de samples et d’une voix inhumaine vociférante. Durant la majeure partie du morceau, on est plus proche du metal electro que de l’EBM. On n’est évidemment pas à l’abri d’un excès de folie lorsqu’on aborde le dernier tiers pendant lequel notre Remzi s’est sans doute cru dans une lugubre boîte de nuit allemande. Mais le plus surprenant, c’est qu’on danserait volontiers sur la piste !
« Highway of Horror » conserve ce ragoûtant mélange et gare à votre santé mentale si vous l’écoutez dans le noir avec un bon casque audio car vous aurez l’impression de ne pas être seul(e)…
« Every journey begins in the mind » : c’est sur ce sample de film d’horreur, qui sied parfaitement à OG, que commence « How I Eat Your Mother » qui n’est pas sans rappeler le « New Church » de l’album « Yell of Fright » ; l’écoute de ce titre confirme un retour aux sources alors que l’album précédent sonnait résolument plus metal (« Symphony of Decay »). Pour ceux qui ont connu les débuts d’OG, vous ne pourrez que confirmer !
Et voilà que « Slasher’s Night » et « Bloody Black Skin » font voler en éclats ce qui a été écrit juste au-dessus ! Ah sacrée Créature ! Toujours là où on ne l’attend pas ! « Highway of Horrors » n’est donc pas uniquement un retour aux sources mais aussi un hommage à sa propre culture musicale on ne peut plus éclectique ; le rap US des années 90 en fait partie ! D’ailleurs, on retrouve dans « Slasher’s Night » un sample ultra connu de l’« Insane in the Brain » de CYPRESS HILL… Imaginez donc le mélange original que peut faire l’EBM, le metal et le rap… Le tout servi par une voix fétidement soufflée à votre oreille.
« Insane Impulse » pourrait être pris pour un clin d’œil à un autre groupe à l’influence certaine, WHITE ZOMBIE, avec son ambiance sombrement groovy et son envie sévère de headbanger.
Quant à « Easy Ride Corpse », « Dead and Buried » et « Curse With a Teenage Slut », ils feront plaisir à ceux qui ont aimé « Symphony of Decay » et qui pourraient regretter un peu le tournant ouvert à plusieurs styles qu’a pris « Highway of Horrors »…
« Painkiller » est le dernier titre et non des moindres puisqu’il est la reprise du « Painkiller » des JUDAS PRIEST. Quand je vous disais que cet album était un hommage à tous ces groupes qui ont transformé Remzi Kelleci en OBSZÖN GESCHÖPF ! Il est sans doute inutile de préciser que les deux versions n’ont strictement rien à voir ; OG a respecté l’originale (car elle est reconnaissable) mais aussi son propre univers. On peut donc dire qu’il s’agit là d’une reprise réussie !

Ce « Highway of Horrors », c’est un peu comme une mayonnaise, recette à l’ancienne : les ingrédients restent les mêmes et pourtant ça a un petit goût différent, nouveau. On retrouve bien dans ce nouvel opus ce qui a fait la discographie d’OG : une ambiance de films d’épouvante de série B, des extraits audio desdits films, des sonorités répétitives, froides et souvent glauques, des rythmes electro, des riffs lourds et indus, et enfin les borborygmes d’une voix presqu’in-humaine. Mais il y a cependant des touches plus novatrices administrées par un judicieux mélange des styles. En bref : la mayonnaise prend ! Rassurez-vous donc, les fans de la première comme de la dernière heure vont prendre leur pied ! (après se l’être arraché, bien évidemment !)








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