SAND AURA a vu le jour en 2007 en Egypte. Dans la mouvance d’ORPHANED LAND, le groupe s’inscrit dans le concept ‘nous sommes tous des êtres humains’ et la croyance que l’on peut être uni quelque soit notre culture, notre religion, notre histoire. C’est en tout cas le leitmotiv que le groupe s’applique à suivre dans sa musique.
‘Elegy Of The Orient’ est le premier album de SAND AURA.

‘The Sand Aura (From the land of Nod)’ ouvre l’album sur des chants orientaux qui laissent place à une musique et voix death aux sonorités orientales.
On pense à des groupes comme ACYL pour le côté death oriental mais avec un aspect plus ‘épique’ à la ORPHANED LAND. SAND AURA a, en effet, ce côté ‘compteur’ d’histoires ; certains morceaux pourraient servir de bande-son à un film ou un jeu vidéo.
Sur ce premier titre, j’avoue avoir été un peu déçu par l’alternance systématique de passages death et de musique traditionnelle ; une juxtaposition plus fine des deux styles, plus ‘imbriquée’, aurait été bienvenue. Et, c’est justement ce que l’on trouve avec bonheur sur le deuxième morceau ‘Aljahelia’ qui, après une intro typée musique de film, présente une belle progression. Les éléments de l’intro sont bien intégrés à la musique et le tout en devient plus cohérent.
Après un long morceau en deux parties ‘The Orphaned Child’, l’instrumental ‘Fountains Of Moses’ vient apporter un peu de fraîcheur à l’album, tel un oasis en plein milieu du désert.
L’album est plutôt varié : on trouve des morceaux calmes chantés en voix claires (‘Ya Sabyya’), d’autres plus progressifs à la MYRATH (‘The Shepherd’s Elegy) ou encore le plus dansant ‘Sidi Abd El-Raheem’ évoquant davantage ORPHANED LAND.

‘Elegy Of The Orient’ est un premier album plein de bonnes idées. On sent que le groupe a travaillé dur. La réalisation est soignée ; le livret et la pochette présentent de belles illustrations. Dommage que le son demeure un peu ‘brouillon’ et manque de clarté et de puissance. A suivre donc.