CHRONIQUES D'ALBUMS




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EVANGELIST
Doominicanes [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 44 - Style : Doom heavy
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.doomentia.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/evangelistmetal https://www.facebook.com/evangelistmetal/app_204974879526524
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 juin 2013 - Chroniqueur : Lucky.Bloody.Mary
 

Attention, ovni en approche mesdames et messieurs ! Ici nous nous confrontons à un album d'epic doom heavy. Oui, vous avez bien entendu. EVANGELIST est un groupe polonais dont les membres souhaitent rester anonymes, ils nous ont concocté un 5 titres de 44 minutes fait d'une mixture entre du pur classique epic doom et des sons heavy. Les thèmes abordés sont emprunts à la religion catholique mais ils ne tombent pas dans un esprit de prêche, non, ils relatent des faits historiques comme les Croisades ou les ravages de l'Inquisition d'une manière purement informative. Cela peut en apaiser certains (moi la première) : non, ce n'est pas une leçon de vie, ce n'est pas un album chrétien moralisateur, contrairement à ce que peut laisser penser le nom du groupe !

Le doom est un genre assez marginal si je puis me permettre ce qualificatif, on trouvera au final assez « peu » de fans du genre, du moins ils sont en minorité dirons-nous. C'est un genre très particulier et, pour les oreilles non averties, il peut sembler plat et redondant. Mais que neni ! Le doom regorge de surprises innombrables et de groupes phares comme CANDLEMASS ou PROCESSION.
Malheureusement, ce n'est pas ici le cas. Avec « Doominicanes », leur second album, EVANGELIST nous livre un concept intéressant : mélanger du doom avec des sonorités heavy. C'est a priori très tentant car ce genre de mix ne court pas forcément les rues. Mais, pour faire concret, sur cinq titres, seulement un retient l'attention ! En effet, les quatre premiers sont, pour le coup, vraiment redondants ! « Blood curse » ouvre donc le bal et nous plonge dans l'univers du groupe instantanément : un homme hurle « Are you the son of God ?? » et suite à la réponse de son interlocuteur « I am », BAM ! Ca démarre et...Eh bien rien ne se passe. La guitare, la batterie et même la basse nous servent un son on ne peut plus minimaliste, il n'y a aucune profondeur. Le chant débarque, assez atypique, et gère toute la partie mélodique. Malgré la voix omniprésente, bien gérée il faut le dire, rien ne ressort de la compo. Sur pratiquement 8 minutes, on attend que quelque chose se passe, mais en vain.
« Pain and Rapture » et « Deadspeak », les deux titres suivants, nous livre des petites surprises comme des soli heavy bien menés sur fond de doom mélancolique ; le tout est assez bien amené et c'est plaisant ma foi ! Mais subsiste encore ce gros problème de manque d'originalité...La voix qui au départ surprend et séduit, s'essouffle et perd de son charme (oui, c'est tout le temps la même chose!!), le jeu de batterie est minimaliste au possible, les guitares se font molles (sauf pendant les soli) et puis...Pas grand chose à rajouter en fait. C'est mou. Ce n'est parce qu'on fait du doom que l'on doit faire dans le simple et mou ! D'accord, les membres du groupe ne jurent que par le pur doom, mais tout de même ! Un peu d'originalité bon Dieu ! Les morceaux sont tous les mêmes, rien ne nous surprend.
« Militis Fidelis Deus » (Dieu le soldat fidèle), est le cinquième et dernier morceau de cet album, et enfin, nous pouvons apprécier ce mélange intelligent entre le doom et le heavy. Le titre débute avec ce qui semble être un choeur de moines, et c'est au tour des guitares qui se réveillent enfin ! Les riffs se font délicieux (le riff principal me rappelle un air bien connu mais impossible de mettre la main dessus...), la batterie est un peu plus présente même si son jeu reste en somme très simple. Même le chant qui était jusque là à la limite du monocorde, change de tonalité, nous avons même droit à des cris aiguës typiquement heavy, et ça fait plaisir ! Le solo est aussi à souligner car assez poignant. Dans la seconde moitié du morceau, les riffs se font un tantinet orientalisant, tout en subtilité. Ce morceau est vraiment très plaisant : il propose différentes couches d'écoute, il se fait plus profond, plus complexe et vraiment attrayant. On ne fera par contre pas attention à la toute fin qui ressemble au jeu d'un élève durant son premier cours basse...Passons.

« Doominicanes » garde donc quelques petits secrets bien cachés, qu'il nous faudra déceler avec patience. L'album est plat mais parfois, notre intérêt est piqué au vif par un riff ou un solo bien placé. C'est particulier comment la musique peut se transformer en quelque chose de palpable de temps en temps. Je ne sais pas si ça vous le fait...Un morceau peut être on ne peut plus lambda, puis un riff arrive qui crée cet effet de musique objet qui nous arrive directement dessus et nous touche au plus profond de notre être.
Et bien EVANGELIST, c'est ça...Du moyen soutenu par quelques passages percutants.
Les voix du doom sont impénétrables, je vous laisse donc juger par vous-mêmes.








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