CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIRTY SOUND MAGNET
What lies behind [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 47.02 - Style : Classic hard rock
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.dirtysoundmagnet.ch http://www.myspace.com/dirtysoundmagnet
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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Chronique : 07 juin 2013 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Il est assez rare de chroniquer un groupe suisse, et j'ai déjà eu par le passé de très bonnes surprises issues de ce petit pays discret mais prolifique.... Et il en va ainsi de Dirty Sound Magnet avec ce 2ème album, quatre rockeurs vintage qui nous font vibrer au son de leurs compos baignées d'influences diverses, encrées dans les années 70, voire fin des 60's...

On entre dans le vif dès le premier morceau « Blind Memory » qui nous assène une rythmique à la Jimmy Page, avec ce même petit truc qui fait ce son si reconnaissable, légèrement désaccordé... On a affaire à de l'énergie lourde et pure, tout comme le prouve « Heavy hours ». C'est gras, c'est heavy, c'est du rock'n'roll à l'ancienne, s'apparentant à du stoner, avec un chanteur exceptionnel, Didier Coenegrach, de justesse et de torture, une tessiture medium aigu dans la droite lignée de Robert Plant, Lizzy Borden ou encore la chanteuse des Four non blondes Linda Parry...

« Mike's awakening » sort l'attirail rock sudiste à la Lynyrd suivie d'une ballade très nuancée dans l'interprétation (« Mr Robert ») comme savaient le faire justement nos chers Led Zeppelin...

Ces gars sont bourrés de feeling, la basse bouge bien en faisant trémousser nos petits derrières et nos grosses têtes et les chansons s'enchaînent très bien. On pourrait comparer DSM à la vague revival 70's classic rock qui a secoué le monde entier il y a quelques temps, mais à l'inverse des très bons Electry Mary, Rival Sons ou Wizard, ici on ne s'ennuie pas, la ligne directrice est là, bien roots mais toutes les chansons ne se ressemblent pas, comme le prouve ce « Dead End Street » et sa percu simpliste et ses accords typés country, genre de musique qu'on pourrait écouter dans un saloon moderne...

On pense aux Doors, (Morrison Hotel et L.A. Woman) et à Cream dans « What lies behind » et « Hotel Goomba », point de technique compliquée ici, juste de bonnes émotions, une efficacité implacable, une concision imperturbable dans les soli de guitare, une énergie folle et positive. « Our animal » est une belle ballade envoûtante proche de la transe avec un chant superbe d'émotion et la guitare « slide » finit de nous faire voyager aux pays des cactus et des chapeaux poussiéreux posés sur les crachoirs en étain...

L'album se termine magnifiquement avec « Free Castle Town », où l'on est une fois de plus transporté par la voix de Didier , pour une fois beaucoup plus grave et lancinante, les guitares acoustiques et électriques de Stavros sont splendides et la rythmique lourde et somnolente nous conte comme une sorte de légende urbaine, peuplée d'un ou deux fantômes silencieux....

Dirty Sound Magnet ont signé une tournée axée sur la suisse allemande et gageons que le prochain disque restera dans le style, un brin d'évolution et de folie en plus..... Alors courez acheter cet album, il vous réconciliera avec le Hard, le Rock, le Blues qui est caché tout au fond de vous...








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