CHRONIQUES D'ALBUMS




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AGATHODAIMON
In darkness [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 48.00 - Style : Black mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.massacre-records.de/
Contact groupe : http://www.agathodaimon.de/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 juin 2013 - Chroniqueur : sarvgot
 

En 4 ans un homme peut : changer le monde, déclencher une guerre, réformer un pays de 300 millions d’habitants, se faire tailler des pipes par une stagiaire … En 4 ans Agathodaimon peut : composer un album de Dark Metal. (Pour les stagiaires, on n’a pas réussi à savoir). Le quintet est un groupe habitué aux longues absences puisque 5 ans s’étaient écoulés entre la sorties des 2 précédents albums (la faute à ces stagiaires). La dernière fois, ce temps mis à contribution ne fut pas un gage de qualité puisque PHOENIX reçu un accueil assez mitigé. Le groupe avouait alors avoir subit pas mal de changement de Line-up (et de stagiaires) depuis 2004. Depuis 2009, le groupe peine toujours à se stabiliser, et revient au format Quintet après se l’être joué Sextet. Et niveau musique alors ? Là aussi, il y a du changement !

Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ces Teutons (pas ceux des stagiaires) étaient réputer pour leur musique empruntant beaucoup à l’électro, sous forme de samples, de quelques bidouillages et tripotages (no comment) de table de mixage. Si l’effet paraissait sympa sur SEPRENT’S EMBRACE (le titre éponyme ou le sublime CELLOS FOR THE INSATIABLE), le style avait finit par lasser sur PHOENIX. Le groupe en avait fait sa marque, quitte à en surcharger sa musique. IN DARKNESS semble avoir été composé dans la douleur pour qu’à ce point le groupe ait changé d’orientation. De Dark Metal nous ne parlerons plus, préférant le qualificatif de Black mélodique.

Oubliez tout ce que vous connaissiez des Allemands, les samples ont été bannis de l’obscurité et les claviers réduits à leur plus simple expression.

La seule chose qu’a gardé le groupe (outre des stagiaires) est son duo vocal : Black d’un côté et clair de l’autre. Un aspect qui ne bousculera pas les connaisseurs, contrairement au caractère musical pur de l’album. Le ton est donnée dès cette ouverture sur le titre éponyme. Dans un style frôlant le sympho, la musique des allemands gagne en brutalité grâce à la disparition des samples. Un titre qui se révèle tout autant accrocheur dans sa deuxième partie grâce à un chant clair des plus féroces et maitrisés. Ce chant clair, on le retrouve sur l’intro et le refrain de FAVOURITE SIN, un titre assez proche d’un DIMMU BORGIR dans l’utilisation de ses quelques claviers, de son chant Black et de sa rythmique martiale. Si le groupe a délaissé cette ambiance électro, on le sent se diriger davantage vers un registre plus posé, des ambiances beaucoup plus froides : tempi plus lents, guitares claires et arpèges (ADIO, DUSK OF AN INFINITE SHADE) qui n’est pas pour déplaire. Les compositions ont plus de reliefs et les mélodies sont plus appréciables. On savait que le groupe pouvait proposer des riffs et lignes de chant sympa, il confirme aisément sur cet album (FAVOURITE SIN en tête).

Par ses différentes ambiances et ses orchestrations, la production délivre une certaine puissance et une cohérence avec le propos du groupe, bien que trop compressée et un peu brouillonne. Et l’on en vient à ce qui nous plait le moins (et inquiète le plus) : le groupe tombe toujours dans certains travers qui lui sont propres. Certains titres peuvent paraître redondants et l’on sent une volonté de surfaire : trop d’orchestrations (Le-titre-de-la-chanson-ecrit-tout-en-allemand-et-donc-incomprehensible) ou des guitares trop étouffantes parfois (OCEANS OF BLACK). Les morceaux en deviennent légèrement pompeux (comme les stagiaires) et manquent d’une certaine clarté, d’une simplicité musicale.

Au final, on retiendra davantage le positif de IN DARKNESS. L’écoute laisse une pensée positive et AGATHODAIMON revient de loin avec cet album. Il renaît réellement de ses cendres après un PHOENIX raté. Même si certains points noirs persistent, comme s’ils étaient propres au groupe. Les Allemands nous prouvent qu’ils sont capables de se remettre en question et, surtout, qu’ils ne manquent pas d’idées et possèdent un potentiel mélodique indéniable. On prend plaisir à voir le groupe changer son propos pour se retourner vers un black mélodique qu’il maitrise mieux, à défaut d’exceller dans un black symphonique. Maintenant, il nous tarde vraiment de voir ce que Sathonys et sa bande vont nous pondre dans 4 ans (soit une guerre, deux réformes administratives et 582 pipes présidentielles plus tard). Le prochain album du groupe sera vraiment attendu au tournant. A dans 4 ou 5 ans …








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