G.A.S. Drummers, ce nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, après plus de 15 ans d'existence, les espagnols reviennent avec un nouvel album "We Got The Light", leur sixième. Après avoir débuté avec du Melodic Hardcore, le groupe s'est ensuite tenté dans du post-hardcore, pour enfin excellé dans un punk-rock se situant dans un rock alternatif et un classic rock. Après avoir joué dans le monde entier, sur les mêmes scènes que Rancid, NOFX, Pixies, Pennywise ou encore Sick of it All, pour ne citer qu'eux, G.A.S. Drummers nous propose cet opus punk-rock.

Des chansons très énergiques, dès le début, avec des riffs qui restent en tête, des mélodies efficaces qui marquent l'auditeur. Des refrains assez simples mais qui sont faciles à chanter et qui emmèneront sans problèmes le public avec eux lors de concerts. Les paroles sont généralement assez courtes, pour permettre de faire passer un message rapidement, c'est là qu'on retrouve l'influence punk de la musique. Des paroles traitant d'un monde en train de brûler, en train de tomber, au sujet également d'une certaine liberté d'expression et de pensée, dénonçant aussi le faux succès de certains artistes, à défaut de certains groupes qui ont du vrai talent, dans la chanson "Red Carpet". Des textes assez distincts rejoignent toujours le même état d'esprit qu'on peut retrouver dans les groupes de punk anglais des années '76-80.

Pour ce qui est du rock, les instru font le nécessaires. Des guitares bien présentes, simples et efficaces, martelant des accords du début à la fin des chansons, avec des parties solo plutôt bien amenées et bien réussies. La batterie quant à elle donne une force et un rythme rapide aux chansons, qui renforcent la puissance des messages à passer. Un petit bémol pour la basse, qui manque de présence à mon goût sur certaines chansons.

On appréciera les featuring sur les chansons "Blind" (avec Chris Hannah, Propagandhi), "Fallen Angel" (avec Geir Pedersen, Adhesive, et Jeff "Rhino" Neumann, The Mexican Sugar Skulls) ou encore sur la chanson "The Failure of Senses" (avec Jody Death, The Mexican Sugar Skulls). Ces guest apportent de nouvelles influences, de nouvelles idées, plus qu'appréciables.

J'ai du mal à avoir un coup de cœur particulier pour une chanson, car j'accroche à l'album du début à la fin. Le CD peut passer plusieurs fois de suite dans la voiture, je ne m'en lasserais pas. Au contraire, je vais vouloir l'écouter encore et encore, pour m'imprégner des chansons. Je tiens tout de même à souligner qu'une chanson a attiré mon attention dès le début plus qu'une autre, il s'agit de "Control", j'ai l'impression de retrouver Patrick Stump (Fall Out Boy) dans la façon de chanter, et forcément, ça attire l'oreille.

Hâte de les voir en concert, en espérant qu'ils viennent dans le coin, car le groupe dégage très certainement une énergie très forte en live, et doit certainement bien faire bouger les foules ! En définitive, un très bon album, disponible chez les bons disquaires indépendants et sur le site de leur label Kicking Records.