CHRONIQUES D'ALBUMS




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AS THEY BURN
Will, love, life [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 36.07 - Style : Metalcore/deathcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.victoryrecords.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/astheyburn http://www.lastfm.fr/music/As+They+Burn
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 août 2013 - Chroniqueur : Screaming.Mantis
 

Forts d’un EP puis d’un premier album sortis respectivement chez Ultimate Records et Siege Of Amida Records, les parisiens d’ATB signent chez Victory Records et reviennent sur le devant de la scène avec un nouvel opus, bien décidés à conquérir un public toujours plus large et s’exporter outre-atlantique. Alors après un « Aeon’s War » très réussi à l’atmosphère sombre, aux riffs massifs et à l’univers bien défini, qu’en est-il de ce « Will, Love, Life » ?

L’album ouvre sur « Medicine 2.0 », morceau fidèle à ses prédécesseurs, des riff lourds et entêtants, une orchestration survolant le tout avec légèreté, entrée du chant screamé, seule « nouveauté », qui plaira à certains pour déplaire à d’autres, avec l’apparition de ces lignes de chants commençant par une phrase « parlée » pour finir sur un grain saturé. On pensera immédiatement à l’influence d’Emmure bien évidemment. On retrouvera cette technique tout au long de l’album, on pourra reprocher sa redondance si l’on n’en est pas fan, pour ceux qui adorent, eh bien ils seront ravis ! « Origin » démarre d’une façon assez similaire au premier morceau et n’a pas retenu toute mon attention tant il était basique et beaucoup moins efficace.

Une petite descente qui n’empêche pourtant pas « Dream Collapse », qui est le premier single extrait de l’album, de venir tabasser les oreilles. Un single taillé pour rester en tête à mes yeux : arpèges en intro, un pont qui monte en pression, un refrain catchy, passage calme et chant parlé avant une explosion de violence bien méritée. La recette du morceau efficace résumé en 3min27 ! Et ce n’est pas fini puisque « The Conscious Man » nous en met également plein les tympans avec un rendu beaucoup plus speed et entrainant, donnant une continuité,ne permettant pas l’ennui. « Isis » sans être un morceau qui m’aura énormément marqué, se défend grâce à une fin apocalyptique où des chuchotements et un rire ô combien sarcastique dénotent totalement avec le reste. Une originalité qui donne sa couleur au morceau, car il faut bien avouer que certains titres auraient mérité plus d’arrangements pour leur donner une teinte propre et éviter ce phénomène de « redondance ». C’est au tour de « Frozen Vision part 1 » puis « part 2 », dernier clip en date et pour ma part, une partie de l’album à laquelle je n’ai pas accroché même après plusieurs écoutes. Lors de la première partie, je n’y ai trouvé aucun repère et me suis retrouvée déçue face à un manque cruel de rebond durant le morceau. La seconde partie elle, se rapproche d’un Devil Sold His Soul mais reste tout de même trop peu exploitée pour marquer réellement les esprits. « When Everything Falls Apart », qui est plus dans la veine de « The Conscious Man », ne surprend pas assez selon moi, et ressemble très très fortement à un morceau… d’Emmure. Un sample orchestral magnifique ne relève pourtant pas la linéarité du titre malheureusement.

Arrive alors l’excellente interlude « Z(h)ero », complètement planante et onirique qui n’est en fait qu’un fin procédé afin d’introduire le morceau suivant. Et quel morceau ! « F.R.E.A.K.S », second clip de l’album où deux autres chanteurs viennent prêter leurs organes vocaux le temps d’un morceau totalement dément. Aaron Matts et Franki Palmeri, respectivement chanteurs des groupes Betraying The Martyrs et (encore) Emmure apportent une dimension complètement autre. Le duo Kevin/Frankie fonctionne efficacement entre chant scream/parlé, chose à laquelle nous sommes plutôt habitués depuis le début de l’album comme je vous le disais. Les paroles, à grand renfort de punchlines, soutiennent d’autant plus cette efficacité, l’instrumental accompagne totalement les trois chants sans les éclipser à un seul moment. Le passage précédant l’entrée d’Aaron est épique et malsain au possible, ce dernier dont les qualités de chanteur ne sont plus à démontrer nous achève avec le slogan « EAT THE PILL – LIVE TO KILL – FACE THE FREAKS ». Ou comment clôturer un album au rythme soutenu quoiqu’un peu inégal. Mais malheureusement l’album ne se termine pas là, « Sons Of Shivas » qui n’est pourtant pas mauvais, ne rivalise pas avec la claque qu’inflige le morceau précédent, par lequel l’album aurait du se terminer afin de finir en beauté.
En faisant un tour d’horizon de cet album, on retrouvera ce qui a fait la force d’ATB sur ses précédents opus, on regrettera plus de linéarité et de redondances, mais on saluera fortement une efficacité toujours plus accrue, une ambiance toujours aussi sombre et à la fois poétique, et d’excellentes idées ponctuant les morceaux de-ci de-là : rythmiques fortes de contre-temps et triolets judicieusement placés, lignes de guitares/basse à mi-chemin entre arpèges/accords magnifiques et groove rythmique dans la lignée de ce qui fait désormais partie du « style » As They Burn, et bien sûr un chant cherchant toujours à se diversifier et s’améliorer, qu’il conviendra à chacun de juger à sa convenance selon ses goûts.

Je vais donc conclure par ces quelques phrases : « Will, Love, Life » est un bon album mais il ne pourra pas contenter tout le monde. Son côté plus accessible décevra peut-être les fans des deux premiers opus à cause d’un parti pris au chant, d’un concentré de moshpart/subs au détriment d’une composition plus complexe. Mais malgré tout, l’album convint et je suis optimiste pour le groupe parisien et son futur. Je suis donc impatiente de voir ce que l’album donnera en live, puisque jusqu’ici je n’ai jamais été déçue par leurs prestations scéniques.








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