CHRONIQUES D'ALBUMS




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FOETAL JUICE
Big trouble in a little vagina [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP - Durée : 16.53 - Style : Death grind
Informations :
Interview :
Contact label : http://grindscenerecords.bigcartel.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/foetaljuice http://myspace.com/foetal/music/songs
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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Chronique : 06 septembre 2013 - Chroniqueur : Simius
 

Sonnez le glas car voici venu le temps des cris et des fracas. Sonnez mes frères, car le metal extrême fait son grand retour. Il avait connu son heure de gloire dans les années 90, un son des plus violent en son temps provenant tout droit des côtes Étasuniennes, ses figures mythiques comme Scott Burns, et son fameux nom emprunt à un chevalier tout droit sorti du verset apocalyptique de Jean. Vous l'aurez donc compris, le death metal est à l'honneur dans cette chronique et plus particulièrement le death metal made in Britain qui semble redorer le blason de ce genre qui a su conquérir nombre des plus férus de pit. Entre Napalm Death ( « utilitarian » sorti l'année dernière), les jeunes tordus d'Infant Annihilator et Basement Torture Killing, on sent bien que la vague britannique recouverte d'organe et assaisonnée de tripes (libre à vous d'en deviner l'origine) est bien loin d'être à bout de souffle. Mais arrêtons nous quelques instants sur la sortie prochaine de « Big Trouble in a Little Vagina » le 7 octobre du groupe Foetal Juice. Originaire du Manchester, les quatres détraqués de Foetal Juice pratiquent la vénération des arts bourrins, et des perversions en tout genres à travers leur musique depuis 2005. Ce n'est pourtant qu'en 2013 qu'ils réussissent enfin à percer auprès du label GrindScene Records (Zombified, Neuroma, Fuck hammer... bref tout un tas de groupes emplit de tendresse ) suite à un split album, « A split worse than death », qui avait établi auprès du public extrême une véritable attache et une marque de fabrique musicale dont le groupe a su exploité le jus foetal pour donner naissance à : « Big Trouble in a Little Vagina ».

Ce dernier est donc le véritable aboutissement de nombreuses années de masturbation et de maturation, une sorte de bon vin que tout amateur en la matière s'amuse à siroter en y distinguant chaque subtilité. Oui car aussi bourrin qu'elle puisse paraître, la musique de Foetal Juice a su associer un savant mélange entre un death Old school et un grindcore nouvelle génération. Pour simplifier, on peut dire que le mélange incestueux de maman cadavre et du fiston dégoutant donne un résultat tout aussi appréciable tant pour les grands fans du bon vieux death que pour les acolytes des orgies dans le sang. Il faut bien savoir s'amuser non ? … En tout cas les gars de Foetal Juice ont clairement le secret de la fête et nous le prouvent : entre un « Brewkakke » ( ne faîtes pas semblant de ne pas voir l'allusion ) en entrée et un « Service station masturbation » en dessert, on a rarement le temps de s'ennuyer. D'ailleurs commencez déjà par regarder de plus près le nom du groupe et le ton vous sera donné avec une évidence légèrement déconcertante. Si l'ambiance présente une sorte de « gang bang » entre nécro-zoophiles, la musique, elle, arbore une technique qui reste des plus appréciable : La technique vocale inhalé de Sam Read reste des plus soufflante et impose le ton dans une rubrique death brutal pure, le tout supporté pas la présence d'une guitare bien incisive qui laisse tomber des riffs taillés à vif. La partie rythmique à tendance à apporter ce coté un peu old school cité plus en amont. En effet le rythme ne se veut pas toujours ultra rapide comme on a l'habitude de voir dans le grindcore. A l'inverse on a souvent tendance à tomber sur une batterie qui martèle littéralement sur les coups de caisse claire (ce qui ne manquera pas de vous faire penser à un bon vieux Oppressor). Reste cependant le grand vice de nombres de groupes extrêmes : le manque d'innovation. Les néophytes du genre auront un peu de mal à s'accrocher à cette EP qui à des allures de redondances piste après piste, sans tomber bien entendu dans la copie conforme. Cependant on sent qu'il y a eu quelques efforts de faits sur la production. La technique reste irréprochable, et le registre musicale à caractère bicéphale aura l'opportunité d'en charmer plus d'un.

Foetal Juice a bel et bien trouvé une ligne directrice dans la composition musicale qui lui est propre. « Big trouble in a little vagina » est un petit cru à savourer entre amis qu'il faudra cependant éviter de recommander à toute personne ayant le palet un peu douillet. Ça se laisse boire mais ça n'a pas le même corps qu'un millésime. Pour cet énième EP on ose espérer cependant que le groupe saura nous pondre un album, car que l'on aime ou non 5 pistes de 3 min c'est décidément trop court. Pour ma part je recommande sans modération, peu importe le goût pourvu qu'on ait l'ivresse.








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