CHRONIQUES D'ALBUMS




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INFERIS
Obscure rituals of death and destruction [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 39.59 - Style : Death metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.oldtempleshop.pl/
Contact groupe : https://myspace.com/inferischile
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 septembre 2013 - Chroniqueur : Vyzhas
 

Formé en 1998, Inferis vient tout droit de Santiago au Chili et officie dans un gros death « old school » qui tâche ! Leur premier album « In the Path of Malignant Spirits » (2007) est passé relativement inaperçu et malgré une musique solide et très bien exécutée, le disque ne m'a pas transcendé et ne m'a donc pas laissé un souvenir impérissable. C'était bien mais « sans plus » comme dirait l'autre ! Tout comme son prédécesseur, le deuxième album de la formation chilienne « Obscure Rituals of Death and Destruction » est sorti en janvier 2013 sous la houlette du label polonais « Old Temple » et espérons qu'il ne subisse pas le sort des oubliettes comme l'album précédent.

Parlons tout d'abord de l'artwork : l’imagerie en noir et blanc gore et macabre est assez typique des groupes de death « old school ». Mais si on fait preuve d'un peu d'imagination, on peut presque faire un rapprochement avec les œuvres tourmentées de Salvador Dali.
Le contenu du disque est assez homogène et la production avec ce grain de son « crade » donne ce charme propre au bon vieux death à l’américaine des années 90.
La musique d'Inferis est très rapide et possède ce côté rouleau-compresseur. Les riffs sont assez complexes et alambiqués, et certaines structures presque chaotiques rappellent les morceaux des mythiques new-yorkais d'Immolation.Le premier morceau «Skull and Bones to the Altar » plante directement le décor avec ses riffs incisifs et la batterie martelante. On pense immédiatement aux influences d'Angelcorpse et aux premiers albums de Krisiun. Le groupe nous fait l'effet d'un bulldozer prêt à nous broyer les os sous ses chenilles sans aucune pitié !
La voix alternant growls caverneux et profonds avec des superpositions de parties « criardes » rappelle quelque peu le timbre de Alex Camargo de Krisiun ou encore Glen Benton de Deicide.
Toutefois, le combo chilien n'est pas tombé dans le piège de la surenchère de violence sans âme. En effet, Inferis aère ses morceaux avec des parties de guitares leads plus ambiancées apportant du relief à ce déluge de riffs dévastateurs. Notons également un interlude acoustique et instrumental de 6 minutes («Leviathan's Dream (We Will Wake You Up with Our Prayers) ») avec une ambiance très mélancolique me faisant un peu penser à Bathory (période post « Blood Fire Death »). On peut citer le morceau « Nexion with the Infernal Spirits » avec ses influences Panzerchrist période « Soul Collector » et « Room Service ». Avec ses riffs accrocheurs et entêtants, nous avons là un futur classique taillé pour le live !
Mais comme beaucoup d'albums de death, on pourrait reprocher à « Obscure Rituals of Death and Destruction » une certaine linéarité qui se fait ressentir au fur-et-à mesure du disque. Il y a tout de même des passages plus mémorables tirant leur épingle du jeu à travers ce maelström infernal de riffs tous plus violents les uns que les autres et le jeu rapide du batteur. Le dernier titre de l'album « In the Path of Malignant Spirits » fait parti de ces moments les plus marquants de l'opus, il est le titre le plus long mais surtout le plus abouti à mon sens avec ses parties mid-tempi. Dans le final du morceau, le chant parlé monocorde à la Morbid Angel (« God of Emptiness ») scande le titre du morceau contribuant à donner un côté épique du meilleur effet.

Alors que conclure sur la deuxième offrande des chiliens ? On se dit qu’Inferis peut faire encore mieux. Les morceaux des bouchers de Santiago restent encore un peu trop uniformes et l'album se fait de plus en plus monotone au fur-et-à-mesure de l'écoute. Mais le groupe regorge d'idées très inspirées et tout cela est de bon augure pour l'avenir du combo. Le constat est donc exactement le même que pour le premier album : tout est parfaitement exécuté, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour Inferis, si les chiliens veulent s'imposer aux côtés de groupes cultes de la scène death.








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