CHRONIQUES D'ALBUMS




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RUNNING WILD
Resilient [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 51.00 - Style : Heavy metal
Informations :Disponible en double LP coloré+cd, en digipack et boitier cristal
Interview :
Contact label : http://www.spv.de/
Contact groupe : http://www.running-wild.net
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 septembre 2013 - Chroniqueur : sarvgot
 

Avouons qu’on ne sait plus trop quoi penser de RUNNING WILD. Enfin, de Rock’N’Rolf Kasparek puisqu’il reste l’unique membre originel et unique compositeur de l’album. L’allemand nous a pondu des chefs-d’œuvre du Heavy-Metal dans les années 80, et quelques titres (qui a dit albums ? ) cultes. Tout simplement. Et puis le groupe s’est peu à peu essoufflé début 2000 avant de définitivement disparaitre suite à un énorme concert (100.000 personnes) au Wacken. 2 ans après celui-ci, KASPAREK revient sous le pseudonyme de RUNNING WILD (si, si) avec SHADOWMAKER, un album Rock FM des plus mauvais, le pire de sa carrière, en totale rupture avec le style originel du groupe.

C’est dans ce contexte et sans grandes illusions que l’on accueille RESILIENT, le 2eme album du nouveau RUNNING WILD de l’après fausse-dissolution. Et là, tout le monde attend de savoir où se situe l’album dans la carrière de l’allemand. Et dans le monde du Metal d’aujourd’hui. Le retour d’ADRIAN (la mascotte du combo) sur la pochette augure-t’il du meilleur ?

OUI, RESILIENT est meilleur que SHADOWMAKER. Mais vous en conviendrez, ce n’est pas un argument suffisant pour vous convaincre, chers lecteurs ô combien exigeants de la qualité de RESILIENT. Fini le Hard / Rock FM, KASPAREK laisse cela à son autre groupe (GIANT X), formé pour satisfaire ses besoins putassiers de mercantilisme musical. RESILIENT est plus proche du VRAI combo Germain de l’avant séparation. Les titres se font plus Heavy, à l’instar du morceau d’ouverture SOLDIERS OF FORTUNE. Il est clair que dès ce morceau on retrouvera un léger sourire et l’on a déjà oublié l’étron de l’an passé. Un titre assez speed, marqué d’un solo sympathique. On n’en dira pas de même de RESILIENT, le morceau suivant, plutôt faiblard, et mou. Pour le coup, après ces deux morceaux, le doute nous habite…
En fait, soyons clairs, l’album est plutôt moyen et l’on s’en doute au bout des 2 premiers titres. Certains sont agréables (SOLDIERS OF FORTUNE, DESERT ROSE) et d’autres sont beaucoup trop faibles pour être dignes de figurer sur un album pourtant estampillé RUNNING WILD (CRYSTAL GOLD, RESILIENT). A cette qualité moyenne, il faut peut-être regarder à la durée de gestation de l’album pour en trouver une partie de réponse. Encore une fois, 8 petits mois ont été nécessaires puisque ROCK’n’ROLF n’y travaille ‘sérieusement’ que depuis Février 2013. Du coup, les arrangements sont assez succincts, la production tout juste appréciable. Les fans de la première heure seront déçus. Pourtant, Rolf KASPAREK leur aura quand même réservé une petite surprise.

Mais bon, cette surprise est tout juste digne de celle d’un Kinder : on retrouvera un peu de la verve allemande sur le dernier titre seulement (le meilleur pour la fin… presque) au travers d’un morceau fleuve. 10 Minutes au compteur. Et le label de vanter que RESILIENT contient « le plus long morceau de RUNNING WILD à ce jour ». (youpi.) Enfin bon, nous n’allons pas jouir non plus. Il y a bien des parties de guitares (et soli) bien fichus et de belles mélodies, quelques bruitages typiques (les flots marins, les canonnades) mais rien de bien couillu. Pas à faire sauter une braguette en tout cas.

Au titre des regrets toujours, les thèmes repris ici n’ont plus rien à voir avec le monde des pirates, imagerie propre au groupe et originale pour l’époque. KASPAREK nous re-pompe les éternels reproches au monde de la finance qui a mis l’économie mondiale à genoux depuis 5 ans ou alors la privatisation de l’eau potable … Des sujets dont on se contrefout en écoutant un album de Heavy Metal avec marqué RUNNING WILD dessus.

Encore pas mal de travers donc sur RESILIENT, qui n’effacera pas totalement son prédecesseur. Et KASPAREK aura (très) fort à faire pour rester crédible aujourd’hui. Lui, l’ancien pirate, posant en blouson de Biker et coupe Mulet pour la promo de RESILIENT. Non vraiment, RUNNING WILD semble mort et si son œuvre continue de se construire, sa réputation ne risque que d’en pâtir. Pas un mauvais album de Heavy Metal, mais un mauvais RUNNING WILD.








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