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MOTÖRHEAD Aftershock [ 2013 ] |
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CD Album - Durée : 47.00 - Style : Rock n'roll | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 17 octobre 2013 - Chroniqueur : Black.Roger | |
"We are Motörhead and we play rock n'roll", phrase classique de Lemmy Kilmister prononcée en début de chaque concert, vous connaissez vous les fans indéboulonnables de MOTÖRHEAD Alors, lorsque parait un nouvel opus vous vous demandez peut-être si le trio mythique British va baisser la garde, surtout lorsque l'on connait les ennuis de santé actuels du frontman. Mais rassurez-vous, le 21ème album studio (déjà!) du groupe, intitulé "Aftershock" qui va débouler dans vos lecteurs CD le 21 octobre prochain va vous montrer et vous démontrer que Lemmy, Phil et Mikkey Dee s'améliorent d'album en album, un petit peu à chaque fois soit, mais de façon constante. Parlons maintenant de cet "Aftershock", examinons le de plus près, auscultons-le comme dirait le docteur rock. Peu-être plus blues que ces prédécesseurs cet opus bénéficie d'un son énorme et d'une production conséquente et adéquate au style Motörhead. Plus blues ne voulant pas dire plus "mou". Si Lemmy met sa voix rocailleuse au service des racines du rock, c'est pour mieux varier les plaisirs (ses plaisirs ?), tout en nous offrant des titres bien "speedés" pur jus labellisés Motörhead. En effet, d'entrée de jeu "Heartbreaker" et "Coup de Grace" vous collent contre les murs sans y prendre garde avant un "Lost Woman Blues" bluesy, voire stoner. Tous les "potets" remontent ensuite dans le rouge avec "Endf Of Time" pour se décliner ensuite en mid-tempo avec "Death machine" et repartir sur la route d'une ballade bluesy "Dust And Glass" Mais "Going To Mexico" repart au combat avec la vélocité spécifique du trio. Et c'est ainsi durant les 14 titres de l'enregistrement. Un détour métallisé en diable avec le heavy "Silence When You Speak To Me", un clin d'oeil aux pionniers du rock avec "Crying Shame" et son piano insidieux et ses guitares "dirty". Et puis un final à décorner un troupeau de buffle avec le bien nommé "Paralyzed" remet les pendules à l'heure pour un album bien ficelé. Alors, est-ce le meilleur MOTÖRHEAD ? Pas forcément mais l'un des plus percutants et accrocheurs, oui. Ecoutez donc ces soli travaillés, cette batterie qui sait se faire "groovy" et bluffante de technicité à la fois, et ces vocaux inimitables de l'homme à la légendaire Rickenbacker, un must vous dis-je ! En conclusion, je vous cite une phrase de Lemmy "himself" disant à vous tous rockers invétérés, punk déjantés et métalleux de tous poils en parlant de ce nouveau méfait, je cite "volez-le si vous devez, achetez-le si vous le pouvez !". Vous savez-donc ce qui vous reste à faire vous ne le regretterez pas... | |
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