Twilight of the gods ou le retour du true metal !!!! Serait-ce un album tribute to Manowar ? Non, c'est bel et bien un nouveau groupe qui sort son premier album, largement influencé par les débuts des années 80, avec tout ce qu'il y avait de plus cliché dans ce style. Etait-ce bien nécessaire ???

D'entrée, on sent une production léchée et puissante, prête à desservir un metal de haute voltige... Erreur, les promesses ne sont pas tenues, on a droit à sept morceaux qui se ressemblent tous plus ou moins, le même tempo ternaire un peu barbare, des guitares qui accrochent les tympans et inspirées pour un sou, un chanteur qui s'égosille avec toute sa puissantce mal contenue, se décalant même à certains moments d'un demi-ton, donnant à l'ensemble un sentiment de lassitude et même d'énervement.

Le summum du kitch (outre les paroles traitant d'acier, d'épées, de montagnes en feu et de chevaliers d'un autre âge) est le morceau « Preacher man » et Sword of Damocles » où l'on désirerait ardemment faire taire ces braillements répétitifs pour tenter de lui expliquer que le chant peut être appréhendé tout en nuance, en restant puissant.
Plusieurs écoutes ne suffisent pas à rendre le tout plus attachant, la déception est grande d'autant que les musiciens ne sont pas des novices (ex-Dimmu Borgir, ex-Mayhem et ex-Cradle of Filth, Primordial...) et le groupe est au départ un tribute-band à Bathory, d'où le nom du groupe emprunté au magnifique album du groupe du regretté Quothorn. L'envie de sourire ne traverse même pas l'esprit, tant les morceaux sont longs et pénibles à écouter.

Bref, si vous êtes nostalgiques des premiers Manowar et même Black Sabbath (sans le feu sacré de l'époque), vous y retrouverez le son quasiment identique de Sigh of the Hammer et autres Into Glory Ride et Hail to England... même Eric Adams de Manowar chantait mieux à l'époque.... C'est pour dire... Mais si le true metal héroïque vous laisse de marbre, je vous conseille de passer votre chemin...