En cette fin d'année approchante, les allemands de Black Messiah ont décidé de nous livrer leur sixième album nommé "Heimweh", presque deux ans après "The Final Journey".


L'album commence par une intro, intitulée "Symphonia Pagana", sonnant comme une préparation au combat, laissant aisément en tête une image type "L'Etoffe des Héros" à la sauce viking. Puis place au combat avec un "In The Name of Ancient Gods" épique mais facile car les riffs ont peu de personnalité et les paroles, au même titre que le son, sont très "passe partout".
Puis arrive "Jötunheim", le troisième titre, et à partir de là, tout change. La production devient plus crue, le chant passe de l'anglais à l'allemand et le groupe va nous faire voyager d'ambiance en ambiance. Un solo de violon sur "Jötunheim" et le mystérieux "Nidhögg", une ambiance festive sur "Wildsau", une guitare sèche et du chant clair sur le mélancolique "Heimweh", de la sobriété et un chant aux airs solennels sur "Edmund von Ostanglien" ; tout ces éléments (et bien d'autres) vont donner un album à la fois varié et homogène, tant au niveau de sa production mais aussi de sa composition, car les titres s'enchaînent entre eux très naturellement.


Avec "Heimweh", Black Messiah nous présente un album à mi chemin entre mythologie et histoire. Un album moins accessible que ses prédécesseurs, notamment "Oath Of A Warrior", mais un album de bonne facture.