DFD se forme sous l’impulsion de Chart, ex bassiste de Benighted. Après quelques remaniements de line-up le groupe commence l’enregistrement d’une démo qui sortira courant 2008. C’est là que le groupe commence à tourner sur scène, surtout dans la région de Lyon et Saint Etienne. S’en suit la sortie d’une deuxième démo en 2011. Ce n’est qu’en 2013 qu’apparaît leur premier E.P. « Scars Of Madness ».

L’E.P. se compose de cinq chansons: Obliteration, Not A Time To Surrender, God Of War, Scars et Mother Gaia.
Dream Fool Disease a un univers bien particulier et il est difficile de s’y faire une place dès la première écoute. Après plusieurs écoutes il en ressort plusieurs choses : pour un E.P le son et la production sont très bons, les musiciens font parfaitement leur boulot et proposent une musique étoffée.
Ce qui me déplais à l’écoute de cet E.P. est de ne pas pouvoir poser un style bien défini sur cette création. Black ? Doom ? Thrash ? Death ? En fait on ne sait pas trop, on sait juste que c’est un mélange de plusieurs styles et techniques. L’autre point négatif mais qui peut être facilement amélioré est le côté trop répétitif des chansons, de plus on a vraiment l’impression qu’il n’y a pas de fil rouge tout au long de cet E.P.

En ce qui concerne la pochette j’ai bien accroché au design, ce qui a le plus retenu mon attention est en plus du nom du groupe le titre de l’E.P « Scars Of Madness » ou « les cicatrices de la folie » en français. Le nom colle vraiment bien à celui du groupe et à sa musique.

Scars Of Madness est tout de même un très bon début même si largement perfectible.