CHRONIQUES D'ALBUMS




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LIVING DEAD LIGHTS
Black letters [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 41.00 - Style : Metalcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.gbsound.net/home/
Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/living-dead-lights/35354052942 https://myspace.com/livingdeadlights
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 11 janvier 2014 - Chroniqueur : sarvgot
 

LIVING DEAD LIGHTS avait marqué le monde du Métal lors de la sortie de son EP il y a … 5 ans déjà. Plusieurs magazines avaient parié sur le groupe à l’époque y voyant un nouvel élan pour le Hard Rock – Métal, notamment ROLLING STONE MAGAZINE (grâce au critique Andrea CARRARRO) qui, au sortir d’un concert du groupe pensait avoir vu « la chose la plus cool depuis 10 ans. Un méga-hit Garantie ! » Peut-être un deuxième Jon Landau ? Las, 5 ans ont passés et ont fait évoluer notre musique du diable. Le combo américain a-t-il su inscrire son album dans l’air du temps ? Le pari serait il en passe d’être gagné pour les magazines ?

Si l’on attendra de décortiquer l’album avant de statuer, notons que le groupe a su bien s’entourer pour produire BLACK LETTERS puisque Fred Archambault, David Spreng ou Tom Baker ont répondus présent. Les trois ont déjà travaillé avec DEFTONES, ROB ZOMBIE ou ALICE COOPER et A7X … du lourd … Et du ricain en puissance. Cette influence et ce son typiquement Californien (enregistré a Los Angeles) est hyper présent dans la musique du combo. Un album calibré pour percer sur le marché américain donc. Dès l’ouverture (I’LL BE YOUR FRANKENSTEIN) vous serez happé par ce gros son. Influence Metalcore dans le chant, des guitares très punk, le décor est planté. Le second morceau IT’S DROWNING IN MY VEINS continu sur la lancée et, tel un bulldozer, écrase tout sur son passage. Le groupe ne fait pas dans la finesse mais les refrains ont le mérite d’être entêtants et bien fichus. Tout juste aura-t-on droit à une semi-ballade : AMERIKAN EYES. AAaah, on imagine aisément les campus américains, les roulages de pelles entre étudiant(e)s, les minettes aux pieds du groupe … Cliché ? Oui, mais LDL semble l’assumer parfaitement, jusque dans leur style vestimentaire Metalcoreux.

Bon, on ne va pas s’mentir chers amis, nous, ici, on n’a pas apprécié plus que ça ce gros son. Certes le groupe est doué pour pondre des méga-tubes, les refrains accrochent, les guitares sont suffisamment acérées pour pondre quelques soli et suffisamment grasses pour que l’on puisse ranger l’album à côté d’AVENGED SEVENFOLD par exemple. Seulement voilà, le disque est bien trop mou dans son déroulé. Chaque chanson est bâtie sur la même structure intro / couplet / refrain et l’on a vite fait le tour des variations. On ne va pas reprocher au groupe de vouloir percer à grande échelle et de faire le maximum pour que l’album passe sur les ondes (tiens, pas un morceau de 3’30), mais il arrive avec un gros train de retard. S’il n’en oublie pas l’essentiel de sa musique, certains morceaux ne sont clairement pas au niveau : GHOST AND SAINTS, FALLING DOWN. Pour ce dernier, LDL semble avoir voulu faire un patchwork de son propre album.

Non, clairement le groupe aura du mal à percer ailleurs qu’aux STATES. BLACK LETTERS saura trouver son public de jeunes ados voulant découvrir le Métal, et en cela déjà, on remerciera LIVING DEAD LIGHTS. Mais en 2008 le METALCORE n’était pas aussi foisonnant qu’en 2014, comme on l’a dit, le groupe arrive trop tard, tout est déjà dit. Pas innovant, pas transcendant, mais divertissant. Voilà l’adverbe qu’on collerait bien sur l’album.

Donc NON, le pari n’est pas tenu. Si Jon LANDAU avait vu le futur du Rock’n Roll un soir de 1974, Rolling Stone Magazine n’a pas réitéré l’exploit.








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