CHRONIQUES D'ALBUMS




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15REASONS
The art of commitment [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 70.02 - Style : Metal-rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://graviton-musicservices.com/
Contact groupe : http://www.15reasons.net/ https://soundcloud.com/15-reasons
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 mars 2014 - Chroniqueur : Barclau
 

Un mec qui se fait flinguer, des bagnoles qui partent en burn, le type est touché au cerveau et le titre commence. Riff guitare lourde, batterie aussi lourde, flanger. L'intro donne envie et le titre se lance. La suite par contre ne confirmera pas la montée de salive initiale. Rien de mauvais soyons honnêtes. J'ai un peu de mal avec ce son parfois daté ainsi que les riffs, plans rythmiques. En fait, si ce disque était sorti en 1995 j'aurais aimé. Mais là, la nostalgie évidente (et bien menée) tourne souvent en exercice rétrograde. Pas vraiment revival, on sent une intention d'être tourné vers l'avenir en regardant dans les 90's (ma période de prédilection), mais voilà souvent on frise l'anachronisme.
Bon exceptons un peu tout ça, et ne boudons pas non plus tout le plaisir. Les refrains accrochent bien notamment celui de "N.B.M.A", le chanteur a un excellent timbre qui emprunte forcément à Layne Staley. Et c'est peut être aussi là que le bât blesse. J'ai écouté jusqu'à l'overdose la scène 90's metal et ses transformations, aussi j'entends trop de résonances. Ici un riff typiquement Anthrax période "sound of white noise", ici du Metallica, ici du Alice In Chains...
J'aime bien l'entrée de "Humans are pollution" et son couplet connoté thrash de la bay area, pour le coup savamment mélangé avec d'autres influences. Mais vite les structures très classiques lassent. Quand ce n'est pas la production qui gâche le reste. Par exemple les guitares sur le refrain de "the end of everything" qui sont trop imposantes. Ok on veut mettre de la puissance, de la tension. Mais pour ça il aurait peut être été judicieux de relever la batterie qui est totalement noyée. On finit par seulement la deviner sous ces couches totalement excessives de guitare dont le mix paraît parfois bâclé (tout comme le son qui semble surboosté et sans chaleur aucune). Et puis ce chorus insupportable comme les soli déclassés, tout participe à une impression d'anachronisme foutraque sur ce titre interminable (pourtant je suis amateur passionné de prog), impression qui se confirme sur le reste du disque. "Mirror/mirror" frôle le cliché, peut être pas autant que "Broken zero" et son solo pénible et inexpressif. "The art of commitment" flirte un peu trop chez Metallica en reculant encore plus dans le temps. On sent qu'ils adorent "Orion", moi aussi, mais qu'ils l'ont très mal digéré...Ou mal régurgité...
Il m'est dur d'être dur, je cherche toujours à soulever des aspects positifs. Ici il y en a un gros : il y a une substance, un fond intéressant. Seulement la forme avec laquelle il a été travaillé est à mon goût (je précise) inadéquate. Pourtant les musiciens sont plus que bons, impliqués voire habités. Donc finalement au delà de tout, je m'auto-modère. Si ce que j'entends là est leur objectif, je vous souhaite bonne continuation sur votre chemin, et ne vous souciez de rien à part de vos envies.
On a droit à trois bonus, qui pour moi furent des malus...ceux qui aiment apprécieront la générosité. Je reconnais tout de même que "I am the enemy" (remix du premier morceau du disque) ouvre une perspective bien plus intéressante, dans les traces de Misery Loves Co. Une orientation probable à l'avenir ?
Par acquis de conscience j'ai écouté l'album en entier, péniblement. Si sur le papier il y avait tout ce que j'espérais, sur le disque il y avait tout ce que je redoutais.
Un album qui trouvera sa place chez les nostalgiques les plus aveugles, et qui aurait pu paraître à sa place il y a vingt ans...








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