CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


MESSENGER
Illusory blues [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 52.38 - Style : Rock progressif seventies
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.svartrecords.com
Contact groupe : https://www.facebook.com/messengerbanduk
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 19 mars 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Dépaysons-nous un peu avec ce premier album du trio anglais Messenger... A l'écoute de leur musique épurée et naturelle, on se sentirait pousser des fleurs dans les cheveux et danser tout nu dans les prairies en ce printemps précoce...

Le retour beatnik est arrivé, le flower-power fait son revival, et l'acoustique planant est à son comble. Ce qu'on aurait pu prendre pour une blague ou un essai raté de renaissance hippie par des nouveaux jeunes aristos et snobinards est en fait une très belle réussite, mélangeant les influences flagrantes et digérées de la fin des années 60 aux expérimentations du débuts des seventies.

« The return » est par exemple rempli de clins d'oeil aux premiers Genesis et Camel, avec ce son de six-cordes acoustique omniprésent, cette voix langoureuse et cette flûte spatiale qui flirte même avec un petit Jethro Tull. Un violon un peu yiddish dans l'interprétation vient embellir le tout sur « Piscean Tide » et « Somniloquist » ; « Dear Departure » et ses 8 minutes nous replongent dans le passé, lorsque des groupes comme Yes, Gong et Pink Floyd avaient ce talent de nourrir nos esprits avec leur mélodies enchanteresses et une certaine spiritualité douce et non-intrusive...

Alors la musique de Messenger a toutes les couleurs de ces ambiances hippies, même pas besoin de drogues pour planer sous ses accords de guitares acoustiques, cette batterie brute sans effets numérique, cette voix à la David Gilmour qui nous ensorcelle encore et toujours et ses divers instruments classiques merveilleux et féeriques (« Midnight »), un soupçon de Beatles dans l'interprétation... Gageons que le disque a été enregistré en analogique et en conditions « live »... Woodstock n'est pas loin et la folk-music de ces années-là n'a pas été oubliée de tout le monde et fait encore des émules de nos jours.. et c'est tant mieux.

Bon, avouons-le, il n'y a pas beaucoup de variations sur ces sept morceaux et on se lasse un peu de l'absence de nuances tout au long de ce voyage et de cette guitare omniprésente, mais c'est frais, c'est beau et ça change du flot de décibels qu'on nous assène à longueur de journée...

Musique passée, mais pas dépassée, musique d'un autre temps mais pas oubliée, une porte de secours vers un univers éthérique.... L'album aurait fait un carton en 1972, j'espère qu'il saura trouver ses adeptes, en tout cas, il le mérite largement.... Appréciez le voyage, mes frères, le messager est parmi nous....








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut