DRAWERS nous montre qu'à Toulouse il n'y a pas que le rugby ! Eh non, il y a la musique aussi ! La preuve, l'album éponyme de DRAWERS montre le bout de son nez avec son stoner hardcore survitaminé qui succède donc à leur EP « This Is Oil » , leur premier album « All Is One » et leur split EP avec HANGMAN'S CHAIR. Le combo emmené par Nicolas Bastide (chant), Alexandre Berenguer et Laurent Bringer (guitares), Jérémie Ruiz (basse) et Olivier Lolmède (batterie) nous invite donc à plonger dans leur nouveau son, leur renouveau en quelque sorte. Attention aux plaquages !

Leur renouveau ? Mais pourquoi, comment, où ça ? Eh oui, les DRAWERS ont appliqué une philosophie que je trouve respectable. Au lieu de tout le temps faire la même chose et rester dans un style défini, ils disent eux même avoir voulu changer. C'est donc un son « underground » qui domine sur cet album avec de la guitare grasse, et des riffs flirtants, je trouve, avec le rock sudiste (version bourrine bien entendu!) et me rappelant aussi un autre groupe de stoner RED FANG (toujours en version bourrine). En tout cas, ça dépote bien ! Ce que j'aime dans les groupes stoner/hardcore comme DRAWERS c'est que tout les instruments sont présents et perceptibles facilement. La basse ronfle derrière, les guitares sont devant, bien grasses avec leur distorsions, la batterie et ses cymbales sont audibles et enfin la voix éraillée et presque aussi grasse que la guitare est par dessus tout ça. Tout ça donne un tout cohérent avec certains riffs qui restent en tête (surtout « Mourning », mon dieu!).

Les gars de DRAWERS ont, pour moi, transformé l'essai. Ce deuxième album est effectivement un bon album dynamique et qui laisse pas différent. Mais, oui il y a un « mais », mis à part certains riffs qui vous restent en tête, peu d'expérimentations ont été faites je trouve...